L'heure est extraordinairement grave aux États-Unis, menacés dès ce soir, ou demain matin, selon les comptages tardifs, de faire tomber toute forme de démocratie aux États-Unis.Déjà, dans ce pays largement dysfonctionnel, le poste de juge à la Cour Suprème est dépouillé de toute forme de jugement au nom de la justice, mais plutôt placé sous la teinte de la partisanerie aveugle. À 6 juges républicains contre 3 Démocrates, faisant un immense bon dans les années 50, on a voté pour laisser le choix aux États de choisir si les Femmes peuvent décider de faire de leurs corps ou non. Les États-Unis se rapprochent de l'Iran. Jumeau cosmique en ce qui concerne la vision de la Femme et pourtant, ennemi politique sur l'échiquier international.
Aujourd'hui (et la semaine dernière, en vote anticipé) les citoyens des États-Unis voteront pour les candidats du Congrès des États-Unis et ceux et celles du Sénat, aux élections de mi-mandat. Joe Biden restera président, peu importe ce qui arrivera.
C'est le temps d'avorter Ron DeSantis, gouverneur de la Floride, qui suggère d'interdire publiquement de dire le mot "gay", qui intimide publiquement les jeunes portant des masques et qui vient tout juste faire passer l'idée d'interdire les soins hospitaliers pour les transgenres d'âge mineur, dans son État ridicule.


C'est le temps de se voter des gens bons.
Mais est-ce que ce sera vraiment le cas ?


C'est une horreur. Et on aura beau nous présenter ça de toutes sortes de couleurs, au Québec, Bouchard, Charest, Legault, nos leaders même sous d'autres bannières qui n'en portent pas clairement le nom, sont toujours longtemps conservateurs dans leurs gestions politiques.

Aucun jeu sur terre ne devrait se jouer en commençant par le dogme du "Je gagne sinon tu auras triché". Rien entre les deux. C'est d'une immaturité majeure. De la juvénile mauvaise foi. C'est déjà le moteur de pensée de tonnes d'ÉtatsUniens qui sont encore convaincus du mensonge que Trump s'est fait voler sa présidence.


Ce que gens qui bloquent les rues, ne cessent pas encore tous de le faire.
Des gens qui avaient en tête le titre de cette chronique avant de jouer.
Y en aura beaucoup des gens comme ça entre aujourd'hui et demain en Amérique du Nord ?
C'est la crainte commune chez les gens équilibrés.
