Laura Veirs est une référence, j’entends son nom depuis tellement de temps… et me voici seulement, cette année, à enfin vraiment prendre le temps de la découvrir, elle et, surtout, sa musique, alors qu’elle est loin d’en être à son premier album, très loin même puisque c’est son douzième. Je la place immédiatement aux côtés d’artistes que je chérie telles Laura Marling ou Aimee Mann, mais aussi celle qui est son amie, Neko Case.
Avec Found Light, elle exprime littéralement ce qu’elle a vécu personnellement, suite à son divorce, et alors qu’elle s’était totalement remise en questions, elle a finit par trouver le chemin vers de nouvelles rencontres, que ce soit artistiques ou personnelles (et romantiques donc). Il s’agit bien entendu d’une œuvre pleine de douleur et de souffrance, pour autant il y a aussi et surtout une réalité tout aussi triste qu’optimiste grâce à la toute nouvelle indépendance dont Laura Veirs s’est sentie emplie, suite au vide consécutif à une perte, une indépendance lui apportant l’assurance de coproduire pour la toute première fois sa musique.
Les quatorze chansons sont toutes merveilleuses, car elles m’émerveillent chacune à leur façon et, à l’instar de l’artiste sur la photo de couverture, on ressent un bien-être, une pleine conscience, une bienveillance qui nous enveloppent tel un doux feu de cheminée en plein cœur de l’hiver. Un hiver lumineux, évidemment.
(in Heepro Music, le 10/11/2022)
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