Au mitan du XXème siècle, à Sant-Vincens, l’atelier de céramique deviens une institution où les artistes les plus doués viennent travailler. L’art de la céramique est à la mode et, les plus grands maîtres tels Picasso ou Jean Lurçat y réalisent des œuvres fascinantes. Il règne à Sant-Vincens une atmosphère de liberté fantasque. A Sant-Vincens tout est permis, fi des conventions et du qu’en-dira-t-on, seule la beauté a de l’importance.
Cette agitation n’est pas vraiment du goût d’André Escande, leur voisin, pour qui tout doit être bien ordonné, discret et surtout silencieux ! L’art moderne est pour lui une abomination. Que ses fenêtres donnent sur la propriété de ces barbouilleurs aux mœurs discutables, ne cesse de lui donner des aigreurs d’estomac. Sa femme, Suzanne, y voit un espace de liberté fantastique, bien loin de la routine affligeante que lui impose son époux depuis leur mariage. Lorsque son mari est enfermé dans son bureau, Suzanne fréquente cette ruche de création où règne la joie et le beau. Elle va même pouvoir réaliser une céramique, qui lui fera un souvenir inoubliable. Lorsqu’un nouveau voisin fait construire et s’installe, une nuisance supplémentaire trouble la quiétude d’André, car leur petite fille, qui se révèle être autiste, pleure toute la nuit. Suzanne va découvrir dans cette enfant murée dans le silence de son petit monde, une alliée tout à fait inespérée…
L’histoire de Sant-Vincens est à l’image de l’après-guerre, se voulant créative et ambitieuse en écorchant la bonne morale. Le côté fantasque des artistes heurte parfois la bien-pensanse de certains voisins. L’art est une chose, mais l’agitation visant à renverser l’ordre moral en est une autre ! André Escande qui rythme sa vie comme une partition immuable, imposant ses vues étriquées à sa femme, trouve chez son voisin toutes les raisons de se garder du monde. Sa femme, qui découvres cet espace inouï, debout sur le banc de sa roseraie rose et blanche pour ne pas déranger le regard de son mari, est fascinée par la multitude des couleurs et, par l’audace d’une frasque en céramique monumentale qui se crée sur le mur de la propriété voisine. L’équilibre d’André Escande est préservé, lui dans son bureau et Suzanne dans sa roseraie. L’arrivée d’une petite voisine autiste va donner une raison à Suzanne, un motif justifiant de pouvoir rencontrer ses voisins. Ce sera un espace de liberté en dehors du cadre rigide qui lui est imposé. Cependant, cette enfant qui vit dans un monde que personne ne comprend vraiment, cherche elle aussi un espace de liberté en sortant de son jardin. Une évasion qui va chambouler radicalement l’ordre établi par André.
Hélène Legrais nous fait voyager dans le pays catalan, vers perpignan, où un atelier de céramique s’est créé dans les années 50. Les plus grands artistes y sont venus, de Picasso à Lurçat pour travailler dans une ambiance de fête et de camaraderie. Sant-Vincens, est une propriété ouverte, où l’on aime recevoir la presse et les autorités afin de promouvoir l’art de la céramique. Une ambiance chaleureuse quoi contraste avec les cris incessants de la petite fille autiste qui, s’échappe parfois de chez elle pour traverser le jardin d’André Escande. Cette intrusion perturbe la fragile tranquillité de ce dernier, au point de devenir une obsession. Son esprit cartésien d’ancien professeur de math, veut comprendre me pourquoi de l’attirance d’une petite autiste pour l’art de la céramique…
Un roman touchant, qui fait voyager dans le sud à la découverte de la céramique et de Vivi, une petite autiste réservant des surprises étonnantes !
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Présentation de l’éditeur
Quand la beauté sauve et illumine.
Dans les années 50, l’atelier de céramique de Sant-Vicens à Perpignan devient un haut lieu de la création artistique. La céramique est en vogue et les plus grands maîtres, tels Jean Lurçat ou Pablo Picasso, y réalisent leurs œuvres, entretenant
une atmosphère de fantaisie et de liberté.
Cette effervescence n’est pas du goût d’André Escande, vieil atrabilaire cartésien qui a l’art moderne en horreur, et dont les fenêtres donnent sur ce repère de « barbouilleurs ». Sa femme Suzanne, au contraire, est éblouie par l’ambiance de l’atelier.
À l’insu de son mari, elle le fréquente assidûment et s’initie même à l’alchimie de la terre et du feu. Alors qu’elle ne sait comment révéler à l’irascible André sa secrète passion, Suzanne va trouver dans une petite fille autiste du voisinage, murée dans le silence et envoûtée par les motifs chatoyants des céramiques, une alliée inattendue…
Un peu de l’auteur
Née à Perpignan, chroniqueuse sur France Bleu Roussillon, Hélène Legrais a travaillé à France Inter et à Europe 1, avant de retourner dans sa Catalogne natale pour se consacrer à l’écriture. Elle a été récompensée par le prix Méditerranée Roussillon 2012 pour Les Héros perdus de Gabrielle.
Source photos Calmann-Levy
Détails du produit
• Éditeur : Calmann-Lévy (9 novembre 2022)
• Langue : Français
• Broché : 432 pages
• ISBN-10 : 2702185193
• ISBN-13 : 978-2702185193
• Poids de l’article : 490 g
• Dimensions : 15.4 x 2.8 x 23.5 cm
<” Les culs-reptiles, de Mahamat-Saleh Haroun”>
<” L’alchimiste de Sant-Vincens, d’Hélène Legrais”>