Attal Jérôme : l’âge des amours égoïstes :amour , jeunesse, passion amoureuse dans Paris, fuite du temps perdu, du passage à l’âge adulte. Comme d’habitude l’auteur n’ a pas son pareil pour créer des personnages attachants, contradictoires parfois, en quête d’absolu sur fond d’un romantisme faussement désabusé.
Bertholon Delphine : Dahlia, un roman sur l’adolescence comme l’auteure en a le secret,une amitié forte,fusionelle et puis un secret faut il le dire ou non ? Des années plus tard on voit les conséquences de cette histoire sur la narratrice devenue adulte. Réflexion sur la parole et ses conséquences, rapport au corps, à la famille, contraction, on retrouve les idées chères à l’auteur.
Cobert Harold : Périandre: Roman qui questionne la maternité toxique, au ton clinique, par l’exemple comment une mère peut phagocyter son enfant, l’étouffer peut-il s’en libérer ? En miroir avec le mythe de Périandre comme d’habitude brillant et inattendu. Suspense soutenu, narration extérieure qui ne veut pas prendre parti.
Ducret Diane: le maître de l’océan conte taoïste, face au mont saint Michel , de la Chine à la France, un roman doux comme une méditation et une réflexion sur l’introspection.
Estève Julie: Presque le silence: Cassandre, celle qui prend conscience de la fin, celle qui crie dans le silence, amour filial, écoanxiété, prophétie qu’on défie, un personnage complexe, une écriture brute.
Fel Jérémy: nous sommes les chasseurs : des histoires qui ont en commun la violence sous toutes ses formes, le personnage lumineux de Nathalie wood, des moments de poésie, une violence brute, un roman vertigineux.
Genetet Eric: on pourrait croire que ce sont des larmes: Comment se construire sans son père, comment se réconcilier avec son passé, avec sa mère, un très beau roman sur l’enfance, l’amour avec un fil rouge sur la photographie.
Grimaldi Virginie: il nous restera ça: colocation originale, se reconstruire ensemble, faire face à la douleur, profondément humaine et touchant à découvrir.
Lapertot Céline, ce qu'il nous faut de remords et d'espérance: plaidoyer contre la peine de mort, 2 frères ennemis jusqu’où la haine peut aller, décortiquer comment on nie l’individu et les conséquences de la peine de mort.
Mangez Marie: le parfum des cendres: histoire d’odeur, de respect des corps et des âmes autre manière de voir la mort.2 solitudes se rencontrent, comment vont-elle s’apprivoiser, histoire originale aux personnages attachants, très joli 1er roman.
Nohant Gaëlle: la femme révélée: s’enfuir capturer Paris dans son objectif, histoire d’une femme cachée, de recherche d’émancipation dans le Paris et Chicago des années 50 ; avec la force d’évocation de la plume de l’auteure.
Pingault Gaëlle: attends-moi le monde: zapper le mois de novembre, ne plus être anesthésiée voilà ce qu’espère le personnage, un jour son vœu s’exauce, ses repères valsent. À la fois léger et profond sur le mal être, la reconstruction avec la magnifique chanson de Ben Mazué dont les paroles font écho au titre attends moi le monde,Dépaysement garanti.
Quentin Abel: le voyant d’Étampes un universitaire veut faire un coup littéraire en mettant en lumière un poète américain méconnu le voilà parti sur ses traces,volonté de remettre sa vie à flot, mais les réseaux sociaux, le cyberharcèlement, le politiquement correct vont bouleverser ses plans. Ironie, critique acerbe et réaliste de notre société du buzz.
Rachedi Mabrouk: tout les mots qu'on ne s'est pas dits: la vie d’une famille traversée par l’histoire, un personnage qui se cherche qui retrace l’histoire et les secrets, la littérature comme lien. Bouleversant, intelligent, loin des clichés et du simplisme sur l'identité, la mémoire. Un très beau roman à lire et à relire.
Rosenfeld Adèle: les méduses n'ont pas d'oreilles: décrire le silence ce n’est pas facile et pourtant l’auteur le fait dans ce 1er roman qui met en lumière, le handicap invisible, le sentiment d’être à part, la solitude, mais aussi les mots qui sauvent, transforment la réalité, un coup de cœur pour l’écriture et cette histoire singulière.
Robert Marie: le voyage de Pénélope : un besoin de repartir à zéro, un voyage dans la pensée, une odyssée philosophique qui montre que les questions philosophiques sont toujours d’actualité à travers le personnage de Pénélope.
Riol Raphaëlle : le continent : un burn-out, un besoin d’évasion et d’oubli des petits chefs, une fugue loin du continent, réapprendre à vivre, se reconstruire, une île qui protège idéal pour s’évader et oublier la rentrée
Sthers Amanda : lettre d’amour sans le dire : déclaration d’amour, redécouverte du corps, femme qui revient à la vie, une longue lettre romantique.
Tackian Niko : Fantazmë : le trafic d’êtres humains, la vengeance et le Paris post-attentat mené tambour battant par l’auteur
Tong Cuong Valérie: un tesson d’éternité : une femme qui se hisse a force de volonté dans sa vie rêvée, qui fait tout pour oublier ses drames, ses origines jusqu’au jour où son fils se retrouve sous le feu des projecteurs et fait valser les apparences et remonter ce qu’elle pensait oublier. Un roman impressionnant avec une héroïne inoubliable Anna.
Veyssier Hélène: comme une ombre portée : une écriture visuelle et délicate autour du poids du secret avec l’art comme révélateur, un personnage attachant qui essaye de se libérer de ses ombres avec l’art comme révélateur.
Witek Jo: J'ai 14 ans et ce n’est pas une bonne nouvelle : un roman qui interroge le fait d’être une fille, le mariage forcé, l’interruption de l’école. Un plaidoyer coup de poing à travers le récit de cette jeune fille pour qui le destin bascule. Remarquable.