C'est où ? A une dizaine de kilomètres du centre de Montpellier, vers le sud.
Comment y aller sans voiture ? Prendre le tram 4 direction Garcia Lorca jusqu'au terminus et emprunter le bus LiO 631.
Palavas n'est pas mon endroit favori autour de Montpellier. Je crois d'ailleurs qu'aucune plage ne pourra détrôner à mes yeux celle de l'Espiguette au Cependant, lors d'un samedi ensoleillé de janvier, j'ai voulu retenter une virée afin de redécouvrir l'endroit. Et même si j'y ai retrouvé l' ambiance "station balnéaire animée des années 80" dont je ne raffole pas , j'ai aussi fait de belles découvertes.
Tout d'abord, je me suis aventurée dans les petites ruelles de la rive gauche, où j'ai eu la bonne surprise de découvrir de jolies façades colorées, ainsi que la charmante église Saint-Pierre. De quoi ressentir le passé de village de pêcheurs, qui n'est pas très palpable à mon sens sur le front de mer très "bâti". Certains maisons anciennes à un étage ont d'ailleurs accueilli pendant longtemps des familles de pêcheurs.
J'ai aimé flâner dans cette ambiance, bien différente de l' atmosphère un peu plus agitée que l'on retrouve sur les abords du canal, bordé par des bars, des boutiques de souvenirs, des restaurants qui étendent leur terrasse, ou encore des glaciers.
Quelques mètres plus loin se trouve une statue de quatre mètres de haut baptisée Espoir, représentant 5 personnages dont j'ai adoré le mouvement. Situés à côté des phares balises, ces rescapés de naufrage entrevoient Palavas et la possibilité d'être sauvés. Avec un magnifique ciel bleu en arrière-plan et le vent du large, cette sculpture de Nella Buscot procure une belle émotion.
Petite curiosité : j'ai été très étonnée de trouver à proximité ce qui ressemble à un téléphérique, et que j'ai pris pour une sorte de manège ou d'attraction foraine. Au fil de mes recherches, j'ai réalisé qu'il s'agit en fait du plus petit téléphérique du monde (83 mètres) baptisé le " transcanal", qui permet de traverser le canal pour se rendre rive droite plus rapidement.
Et on aurait tort de ne pas se rendre rive droite. Poussée par la curiosité, j'ai contourné le canal (à pied) afin de voir ce qui se cachait de l'autre côté. Certes, l'ambiance dans les ruelles est plus résidentielle, mais quelques restos et hôtels longent le front de mer et peuplent les rues adjacentes. Mais ce qui vaut vraiment le détour à mon sens est le grand port de plaisance, comprenant plus d'un millier d'anneaux. La jetée qui l'encercle a été le point d'orgue de ma balade. Le panorama sur les bateaux d'un côté et sur l'immensité de la mer de l'autre, est vraiment à couper le souffle. La lumière y est éclatante.
Palavas, rive droite