C'est où ? A une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Montpellier.
Comment y aller ? Se rendre à l'arrêt de tram Occitanie à Montpellier, puis prendre le bus 608 direction Le Vigan. Le trajet dure vingt minutes environ.
Quelle ne fut pas ma surprise durant ce court trajet vers le nord de réaliser que le dépaysement et l'esprit villageois du sud étaient vraiment à deux pas de Montpellier ! A peine quelques minutes de bus suffisent pour nous emmener dans la garrigue, puis nous téléporter au Moyen-âge dans le village des Matelles. Avec le bus 608, je me suis arrêtée à la station Mairie. Une fois arrivé, il suffit de quelques mètres pour pénétrer dans les enceintes fortifiées de ce village bourré de charme.
Avec ses hauts escaliers, ses très vieilles pierres, ses porches, lanternes et ses plantes, le décor est aussi séduisant que bien conservé. Mon premier réflexe a été d'ouvrir grands les yeux puis de sortir mon appareil photo, tant je ne m'attendais pas à un aussi joli lieu. En ce samedi midi, les ruelles étaient très calmes, même sur la petite place et dans les alentours de l'église Notre-Dame de l'Assomption, au clocher fortifié. Bien que rapidement exécutée, la visite vaut vraiment le détour.
Une fois sortie de ce coeur de village par l'une de ses portes, j'ai choisi de rejoindre le Lirou, la rivière qui traverse les Matelles. Je prévoyais en effet en venant ici de faire la petite balade de quelques minutes menant à sa source. Je ne suis pas sûre d'avoir emprunté pour ce faire le chemin le plus courant, mais je suis tombée sur un sentier privé (dont l'accès est généreusement autorisé aux visiteurs) y menant. Très vite, on entame une balade très ressourçante, entre champs d'oliviers, pins et thyms sauvages , avec pour seule compagnie celle des nombreux oiseaux. J'ai adoré ce sentier très tranquille, même si j'ai malheureusement découvert une source complètement tarie à l'arrivée.
Une belle occasion de revenir pour passer un peu plus de temps dans ce lieu magique au pied du Pic-Saint-Loup. Un vrai coup de coeur.