C’est un essai. Ou presque. En tout cas, ça en a l’air. C’est surtout l’affirmation d’une différence. Quand tout le monde semble aimer le soleil, les plages, les vacances, lui, il préfère la pluie. Elle a pour lui tous les charmes, annonciatrice de l’amour, porteuse de fertilité : il n’hésite pas à comparer les gouttes aux spermatozoïdes, les nuages aux ventres gravides qui perdent les eaux… Il compte le poids d’eau que pèsent les humains et en fait des familiers de la pluie. Il souligne l’intelligence des hommes et femmes préhistoriques capables non seulement de faire du feu mais aussi d’instrumentaliser la pluie et ses percussions. Si la pluie plait tant à Martin Page, c’est sans doute parce qu’un peu de pluie peut perturber les grands projets, célébrations ou guerres. Vive la pluie !