Je vous ai averti, j'ai une aversion naturelle pour la culture du soccer, pour le sport en soi. Je suis ce qui se passe parce que je vis pas sous une roche, mais je ne vous parlerai pas du contenu sportif duranr l'actuelle dispute de la Coupe du Monde, mais plutôt de la politique dans laquelle baigne l'action.
Cette semaine, un homme a envahi le terrain du stade Lusail où se disputait le match du Portgual contre l'Uruguay. À la 51ème minute, arborant un t-shirt bleu à l'effigie de Superman, disant sur le devant Save Ukraine, sur le derrière Respect for Iranian Women et brandissant un drapeau aux couleurs de la communauté LGBTQ+ a couru afin qu'on le prenne en photo et dans le but que celles-ci fassent le tour du monde, ce qui a bien fonctionné. Ce qui fonctionnera moins bien pour lui est qu'il sera assurément banni du stade, peut-être même du pays. Heureusement, il ne semble pas Qatari, sinon il ne serait pas mieux que mort.
Enfin, si il est Qatari, il est mort quand vous lisez ces lignes.
La Coupe du Monde, le Qatar qui le finance et l'accueille, la corrompue FIFA qui parraine le tout, sont attaqués de toute part pour avoir choisi de bannir les couleurs de la communauté LGBTQ+, pour avoir banni les mots "one love" qui certains gilets et brassards que pas moins de 7 pays comptaient porter, et toute allusion à l'homosexualité des stades. Une de ses 7 fédérations, les joueurs de l'équipe allemande, se sont fait prendre en photo la main sur la bouche pour évoquer la censure actuelle. Acceptant l'ammende qui accompagnait le geste. La plupart des haurs dirigeants ne se rendent pas au tournoi et y envoie des émissaires de moindre envergure, ceux-ci portant aussi très souvent, le dit brassard "one love" au risque de créer un incident diplomatique.
Le climat de confrontation, dans la Coupe du Monde, prend beaucoup de place dépasse le terrain et atteint les gradins, les bureaux et les rues. Et la mission de ce gars dont on ne connait pas encore le sort était de faire porter une attention particulière sur 3 sujets brûlants d'actualités, trois traitements immonde de notre planète actuelle.
Rappel des trois sujets:

L'envie de redonner à la Russie l'ancien prestige de l'URSS de la part de Vladimir Putin existe depuis toujours. Il ne l'a jamais caché et si il l'avait fait, le jupon dépasse de partout. Vlad veut rebâtir l'URSS. Et pour ce, il doit annexer l'Ukraine, libre et démocratique qui élit un acteur comme dirigeant. Absolument tout ce qui a été évoqué par les Russes, sur leur invasion de l'Ukraine a été inventé de leur part. Il y a bien des néo-nazis en Ukraine tout comme il y en a partout dans le monde. Ils ne sont pas et n'étaient pas une menace pour la Russie. De toute manière, même si ils l'étaient, on efface pas une nation pour les excès d'une minorité. Putin n'a pas pu cacher ses intentions bien longtemps, il a fini par dire, excédé, que l'Ukraine n'aurait jamais dû exister. Ce qui confirme sa mégalomanie. L'Ukraine se défend très honorablement, mais voudrait donc vivre normalement, depuis février dernier. Et rien ne semble passer prêt de s'arrêter.
L'inexistance des choix de vie de la part des Femmes, en Iran.


En Chine, au même moment, les rues de Shangaï osent demander la fin du règne du dictateur Xi Jingping.
Eux aussi paient de leurs vies.

L'homosexualité existe depuis la nuit des temps. Ce qui était mal, et qui le reste, c'est la pédophilie qui accompagne parfois les envies, mais ce n'est pas propre aux homosexuel(le)s modernes, comme ce put l'être au temps des philosophes. Mais on dirait que cette idée d'un mal persiste dans les esprits collectifs ici et là, dans les pays. Même chez nous, plusieurs ont trouvé à redire sur le fait qu'une transgenre était le fée de la parade du Père Noël, cette année. Et alors ? Ces gens n'existent pas ? N'ont pas le droit de le faire ? En quoi ça vous dérange ? Ça vous inquiète ? Sur vous ? sur quoi ? Ça devrait être une observation aussi furtive et anodine que de remarquer quelqu'un aux cheveux roux ou portant un tatou. On peut ne pas aimer, mais c'est ce serait déplacé d'en faire une affiche publique.

Tiens...justement...
Il est d'autant plus certain, que plusieurs joueurs gays courent actuellement sur les terrains.
