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L’automne du commissaire Ricciardi

Publié le 21 décembre 2022 par Adtraviata
L’automne du commissaire Ricciardi

Quatrième de couverture :

Un gamin en haillons a été découvert au pied du grand escalier du Tondo à Naples. Personne ne semble s’en soucier. Sous le régime mussolinien, les temps sont durs et les orphelins nombreux. Pourtant, ému par ce petit cadavre, intrigué par le fait qu’il ne présente aucune blessure apparente, le commissaire Ricciardi demande une autopsie à son fidèle ami le docteur Modo. Le résultat inattendu le pousse à enquêter, contre l’avis de son supérieur. En cet automne pluvieux, l’âme de Ricciardi a des désirs de justice. D’autres désirs aussi, quand il regarde sa voisine Enrica, assis à sa fenêtre…

A quelques jours de la fête des morts, la pluie ne cesse de tomber sur Naples et le commissaire Ricciardi semble avoir perdu son pouvoir de voir et d’entendre les morts dire leurs dernières paroles. Aussi, devant ce gamin apparemment inconnu de tous, découvert mort à Capodimonte, Ricciardi est bien perplexe. Son intuition lui commande de mener l’enquête et de faire justice à tous ces scugnizzi, ces gamins abandonnés de Naples. Le commissaire sera obligé de prendre des vacances – Ricciardi en vacances, incroable ! – pour mener une enquête obstinée, difficile… et noyée de pluie. Il fera face à ceux qui exploitent la misère des gamins, ceux qui font semblant de la prendre en charge, ceux qui font tout pour la cacher. Car le Duce est en passe de faire une extraordinaire visite à Naples et hors de question de lui présenter une ville sale, pauvre, mal gérée.

En parallèle à cette enquête tragique, nous suivons les amours de Ricciardi : cela bouge lentement mais sûrement avec sa voisine Enrica mais la belle Livia vient de déménager à Naples, subjuguée par des yeux verts qu’elle n’est pas prête à abandonner.

Cette enquête clôt le cycle des quatre saisons du commissaire. Originale, dramatique et subtile, avec une fin inattendue, elle donne bien sûr envie de continuer à fréquenter ce commissaire si atypique.

Maurizio DE GIOVANNI, L’automne du commissaire Ricciardi, traduit de l’italien par Odile Rousseau, Rivage/Noir, 2019 (Payot et Rivages, 2015)


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