Brooklyn.
Avec leur précédent album Monsters, je tombais sous le charme de The Midnight. À l’arrivée du quatrième album du duo, j’avoue avoir dû me laisser aller à l’oublier un peu afin de me concentrer sur cette nouvelle musique, tant les similitudes sont là et, pourtant, tout les éloigne l’un de l’autre. En effet, j’ai eu du mal lors des premières écoutes. Mais ce n’est vraisemblablement pas un hasard : avec les deux précédents, ils forment une trilogie. Voilà pourquoi Monsters me hante encore même en écoutant son successeur Heroes.
Friday.
Le visuel me rappelle inéluctablement son prédécesseur, les sonorités sont là elles aussi. Mais quelque chose garde Heroes loin de moi. Tout du moins lors des premières écoutes. Car il commence enfin à percer, et dès lors à vouloir me laisser en percer les mystères. Et, après un volet centré sur la connaissance de soi et un sur l’amour de soi, voici au tour de l’empathie. Et il est vrai que les chansons sont posées, prenant leur temps pour nous emmener délicatement avec elles. Et cela, toujours dans un cadre, parfois volontairement nostalgique, qui est un véritable hommage aux années 80 mais aussi au début des années 90.
Love.
(in Heepro Music, le 26/12/2022)
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