Un de mes groupes de jeunesse pour la suite de ces 1001 albums qu'il faut avoir écoutés dans sa vie.
Run-DMC - Raising Hell(1986).
Durée: 39:43
Grâce à cet album, Run-DMC se fraye un chemin jusqu'au devant de la scène, entraînant derrière lui tout le genre hip-hop. En s'associant avec le producteur Rick Rubin, amateur de rock, le groupe invente un son transversal qui fait d'eux les premières stars internationales du rap, et la première équipe hip-hop à passer sur MTV.
L'album est truffé d'enregistrements qui sont devenus des classiques et définissent relativement bien ce qu'on appelle aujourd'hui le "hip-hop old school".
L'alliance du staccato dynamique des deux chanteurs et des passages du rock dur inspirés du My Sharona des Knack (It's tricky) et bien sûr d'Aerosmith (Walk this way) engendre le rap le plus emblématique et captivant qui soit. C'est Walk this way qui fait réellement découvrir ce nouveau style musical au grand public : en travaillant avec les auteurs de la chanson originale, Run-DMC réussit à exporter la musique du ghetto vers la classe moyenne blanche. C'est un coup de foudre immédiat.
Un nombre incalculable de paires de baskets flambant neuves plus tard (grâce à l'hymne B-Boy My Adidas), Raising Hell dépasse le chiffre de trois millions d'exemplaires vendus, élevant Reverend Run, Daryl Mac et DJ Master Jay au statut de superstars.
Presque tous les titres de l'album sont des classiques, mais il faut accorder une mention spéciale au contagieux Peter Piper, à Hit it run et à la reprise du Proud to be black de James Brown.
Le code vestimentaire et les poses adoptées par le groupe sur la pochette sont autant de références au style et à la gestuelle de la rue, qui caractérisent encore le hip-hop aujourd'hui.
Une sorte de grande classe et bien sûr indispensable dans vos IPOD.