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La réussite de la coupe du monde au Qatar et l’image positive qu’elle a donnée du monde arabe musulman a provoqué l’émergence de quelques passions. Et de quelques fantasmes !
Probablement, ces fantasmes ont été provoqués par le geste de ce gardien de but, Emiliano Martinez, qui a mis son trophée à la place de son valeureux trophée. À moins que ce ne soit le priapisme – involontaire ? – de Kylian Mbappé. Détrompez-vous, Rosanne Hertzberger, le seul organe qui triple de taille au moment de l’excitation, c’est la pupille. Désolé de faire le rabat-joie, mais il faudrait revoir à la baisse la taille de vos fantasmes.
Dans un article bidon, comme c’est souvent le cas avec le journalisme bidon en Europe, Rosanne Hertzberger, journaliste néerlandaise, recommande aux Marocains d’arrêter de glorifier leur mère, cela nuit à l’émancipation des femmes.
https://www.yabiladi.com/articles/details/135500/arretez-glorifier-meres-nouvelle-injonction.html
L’article de cette femme est la parfaite illustration de ce que devient l’idiotie intellectuelle occidentale de nos jours.
Première stupidité : rabaisser le Maroc.
Pour cette femme, dans la mesure où on peut encore l’appeler ainsi, le Maroc est un petit pays qui a atteint une célébrité internationale grâce au football, viril ! Je ne l’invite même pas à jeter un coup d’œil sur l’histoire du Maroc. C’est peine perdue, lorsqu’on arrive à ce stade de lavage de cerveau, on a l’intime conviction qu’en dehors de l’Occident, rien ne va plus.
Seconde stupidité
Les Arabes musulmans ne peuvent atteindre la notoriété que par la virilité du foot. Un/une psychanalyste.te bidon.ne lui recommanderait d’arrêter de fantasmer sur les Arabes. Et qu’elle devrait s’accommoder de ces modèles qu’elle vénère tant. Sacré inconscient quand il s’exprime à travers un article bidon, mais, ô combien, révélateur.
Troisième stupidité, l’amour des Mâles Marocains pour leurs mères est réducteur de la femme au rôle de mère, et empêche la femme marocaine de s’émanciper
Ce genre de réflexion, malheureusement répandu, est le signe de l’incompétence et des approximations des intellectuels de l’Occident. Ils basent leurs réflexions et leurs analyses sur des commentaires de Twitter, ou bien sur des faits divers, mais jamais en allant voir la réalité. Pour juger de la place de la femme marocaine dans sa société, il faudrait côtoyer les Marocains longuement pour connaître leur mode de vie. Ce ne sera jamais le cas, l’arrogance y est pour quelque chose.
L’émancipation de la femme, la belle utopie féministe
Finalement, à en croire, la Rosanne Hertzberger, la femme occidentale serait émancipée. Et, évidemment, dans sa grande condescendance, notre brave néerlandaise tient le rôle de la mère poule. Mère poule, non marocaine, qu’on devrait écouter et aimer. Situation, cocasse, je trouve.
En fait, je ne sais si la féministe femme est émancipée. Avec l’avènement des féministes on a vu certaines femmes devenir volontairement des femmes-objets. Les robes échancrées, les accidents de tétons, des robes qui ne cachent pratiquement rien, des étalages de nudité. Des footballeurs, le beau symbole de la virilité, qui exposent leurs femmes comme des trophées. Voici la triste réalité du féminisme de Rosanne Hertzberger.
Quant aux violences conjugales, à force d’être exploitées par les féministes – femmes ! – elles ne font qu’induire l’idée suivante : la femme est faible par rapport à la puissance masculine. Ce qui induirait l’idée qu’elles seraient dans l’incapacité de défendre leurs pays en cas d’attaque, masculine, elle. Je ne partage pas, bien évidemment cette dérive. Le courage de la femme marocaine, durant les guerres, en est le meilleur exemple.
Les contradictions de Rosanne Hertzberger
À aucun moment, par son article, cette femme néerlandaise ne se pose la question de son maternalisme. À aucun moment, cette femme, dans la mesure où on pourrait encore les appeler ainsi, ne remet en question la parité qui est le symbole de la protection masculine. Quant à fêter une journée de la femme, cela est éloquent. Quelle belle émancipation ! Avant de balayer devant la porte les autres, il faudrait d’abord commencer par se remettre en question.
Des personnes comme Rosanne Hertzberger ne construisent rien, elles ne font que détruire et détruire. Elles écrivent des articles bidons taillés sur une situation qu’elles ne comprennent pas.
En conclusion, des intellectuelles comme Rosanne Hertzberger avanceront que, grâce au féminisme, les hommes respectent, enfin, les femmes. La chose est amusante parce que cela rejoint l’état d’esprit des intégristes femmes qui portent ce voile intégral noir qui les cache entièrement. Elles disent que grâce à cet accoutrement les hommes les respectent. Beaucoup lui ont donné cette réponse : les hommes ne vous respectent pas, les hommes ont peur de vous.
Pareillement, les hommes en Occident ne respectent pas les femmes féministes, ils ont peur d’elles.
Les hommes au Maroc, même quand ils ne sont pas de virils footballeurs, respectent leurs mères. Et également leurs femmes.
Remarque : à chaque fois je dis, les femmes tant qu’on peut les appeler ainsi. Cela s’explique par l’avènement des personnes hors genre. Dans quelques mois, du fait de la cancel culture, plus personne n’oserait parler des hommes et des femmes. Mais, probablement, d’humain.ne 1, d’humain.ne 2, d’humain.ne 3, et ainsi de suite. Cela rejoint l’idée de l’abolition du terme père et mère pour les remplacer par parent 1 et parent 2. Il semblerait qu’une professeure de danse ait été remerciée parce qu’elle aurait osé dire les hommes et les femmes. On lui aurait fait comprendre que ce concept n’existe plus.
Note pour certains, et certaines.
– Lorsque le Maroc a rétabli le service militaire obligatoire, les premiers à s’y inscrire étaient des femmes.
– Cela fait longtemps qu’au Maroc des femmes arbitrent des matchs sportifs masculins.
– Il y a de plus en plus, au Maroc, de femmes pilotes d’avions longue distance.
– Il n’est pas rare, toujours au Maroc, de voir un match de football de rue opposer une équipe de jeunes garçons à une équipe de jeunes filles. De façon spontanée. Je ne sais si cela est possible, naturellement, en Occident. Il faudrait, pour cela, que ces jeunes filles demandent la permission à leurs mères poules féministes.
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