Depuis quelques temps déjà j’avais envie d’ouvrir cette bouteille , hier soir j’ai décidé que le vin allait changer de contenant
Le bouchon est impeccable, le vin se ne livre pas de prime abord , j’avais prévu une carafe et une ouverture 2h avant connaissant la propension des vins de M. Reynaud à se transformer très positivement après une longue aération.
La robe est d’un grenat particulièrement foncé, impénétrable et profond, c’est presque noir en carafe !
Le nez, 2 heures après est bien plus ouvert, du verre jaillit des notes de cuir, de fourrures et de musc, c’est très sauvage et puissant.
En bouche, alors que l’on peut s’attendre à un vin tannique et rustique sur ce que le nez laissait présager, c’est au contraire des tannins soyeux et une structure veloutée qui s’offrent à nous avec des arômes sur le cassis et la mûre.
La sensation d’alcool (14°) est gommée, le vin finit long.
Le second verre est encore supérieur avec un léger retrait des notes animales au profit d’une belle palette aromatique sur les fruits noirs, du chocolat et un côté floral typé violette.
En bouche un beau volume et un bel équilibre restent présents avec l’apparition sur la fin de notes d’olives noires.
Bouteille encore pleine de jeunesse qui en garde sous le talon.
Le prix de cette cuvée mais surtout la qualité sont hors normes pour un Côte-du-Rhône.