Lieutenant-colonel Charles M’Carthy, 1812 © National Army Museum/Bridgeman Images.
Les guerres anglo-ashanti ont commencé par une débâcle pour les Britanniques. Le 8 janvier 1824, la nouvelle parvint à Cape Coast que les Ashanti avançaient. Sir Charles M’Carthy, nouvellement nommé gouverneur, répartit les forces à sa disposition et dépêcha quelques centaines d’hommes dans le pays.
Ils pataugeaient dans la boue jusqu’à la taille et dormaient exposés à des pluies torrentielles. M’Carthy a rejeté les rapports selon lesquels l’ennemi était proche. Il était déterminé à voir « comment les Ashanti aimaient nos couilles ». Mais vers 14 heures le 21 janvier, on les entendit approcher. Ils étaient 10 000.
M’Carthy a ordonné à son groupe de jouer « God Save the King ». Les Ashanti ont répondu avec des tambours et des cors. Il a ordonné qu’il rejoue. Le dialogue musical se répète. Un bref silence tomba.
À 16 heures, les Britanniques n’avaient plus de munitions. Le gardien de l’artillerie, un certain M. Brandon, est arrivé au cœur de la bataille – mais devant ses hommes. M’Carthy voulait que Brandon soit pendu sur-le-champ : sur les quatre caisses que Brandon a apportées, trois contenaient apparemment des macaronis. Incapables de battre en retraite, M’Carthy et deux autres ont pris position sous un arbre.
Un survivant a été fait prisonnier. Il dormit parmi les têtes des trois derniers combattants. M’Carthy, dit-il, « présentait à peu près le même aspect que lorsqu’il était vivant ».
Parutions:
Ieni-Kale.,Ici.. Suite sur le prochain article.
Charte de Washington.,Le post d’actualité.
Sites historiques et culturels majeurs protégés au niveau national (Xinjiang).,L’article de presse.
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