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Persistance d’un journalisme d’expression française fastidieux au maroc

Par Abdesselam Bougedrawi @abdesselam
PERSISTANCE D’UN JOURNALISME D’EXPRESSION FRANÇAISE FASTIDIEUX AU MAROC

Je ne peux que le constater avec amertume, il y a encore la persistance d’un journalisme ennuyeux, répétitif et prévisible chez nous.

Il s’agit de la réminiscence tenace d’une manière de penser, de réfléchir et d’écrire que l’on doit à des anciens intellectuels et à d’anciens journalistes qui possédaient l’arrogance sans le talent :

– Tahar Ben Jelloun et son style racoleur

– Les journalistes de Tel quel, de Maroc Hebdo, du moins dans leur ancienne édition. Je ne possède plus l’âme pour supporter leurs nouveaux écrits.

Ces journalistes se comportent comme des clones d’une presse française dont j’ai déjà dénoncé l’exaspérante prévisibilité dans un article ancien.

À aucun moment nos journalistes francophones ne prennent l’initiative de se débarrasser de cette forme de servitude.

Une grande partie de leurs écrits ne sont que des réponses à des articles français, bidons, faut-il le rappeler. Nos journalistes persistent à considère, Le monde, L’Express, Le Figaro, Marianne, Mediapart comme la référence sacrée. Quant aux journalistes de ces parutions, je vous laisse le soins de deviner !

Il y a une trentaine d’années, j’avais averti quant à la possibilité de la disparition de la presse écrite marocaine sur papier. À l’époque, l’excuse du smartphone ne pouvait s’appliquer. La raison que j’avais évoquée était la médiocrité, la langue de bois, le caractère prévisible et ennuyeux des publications.

L’histoire se répète, c’est au tour de la presse écrite en ligne de subir la même déconfiture pour les mêmes raisons. La presse marocaine, à l’image de celle européenne, n’aurait alors d’autres issues que le racolage par la publicité envahissante.

Ces journalistes à l’image de leur maître à penser français acceptent des faits sans les analyser.

Ainsi, pour eux, les thèses de Francis Fukuyama, de Samuel Huntington sont une vérité autour de laquelle on ne pourrait que broder du papier.

je voudrais dire au lecteur qu’à mon niveau, lorsque j’ai pris connaissance des livres de ces auteurs, en réponse, j’ai écrit une contre-analyse pour démontrer leur contresens.

Je n’ai pas hésité un seul instant pour écrire un livre sur Michel Onfray. Écrivain intouchable. Michel Onfray la maladie de cassandre.

Je ne saurais dire si d’autres marocain ont osé franchir ce pas. Je parle de vraies analyses et non pas d’écrits pour se justifier.

Je vous invite à retrouver les liens de mes écrits en fin de cet article.

PERSISTANCE D’UN JOURNALISME D’EXPRESSION FRANÇAISE FASTIDIEUX AU MAROC

C’est une aventure bien pathétique que celle de Michel Onfray, intellectuel d’une grande notoriété qui, finalement, aura tout raté.Malgré ses nombreux livres, malgré ses universités d’été, malgré sa présence médiatique à la télévision, malgré ses conférences, l’action de cet homme n’aura produit aucun résultat. Pas le moindre.

DISPONIBLE ICI

Tout se passe, donc, comme si nos journalistes n’écrivent que pour admirer leur écriture. Il y aurait beaucoup de choses à dire, j’y reviendrai souvent ici même.

Mais, rien ne vaut un exemple. je vous propose une analyse succincte d’un article intitulé : France- Maroc : Le pire serait-il devant nous ? De Souad Mekkaoui.

Tout est dit dans cet article.

En premier lieu, un titre sous forme de questions.

S’il est légitime de recourir à des interrogations, c’est leur répétition qui dérange. Ceci rappelle les prouesses anciennes d’un journaliste qui a eu son heure ans de gloire avec ce genre de question : est-ce que j’ai le droit d’aimer l’ami de mon frère ?

En second lieu, c’est le recours à des titres secondaires, plus pour montrer ses performances de langue française, que pour l’efficacité de l’article :

Vivement les affaires, la diplomatie peut attendre ; d’impair en impair.

En troisième lieu, le recours à des mots creux et génériques : l’équation ; la rue.

Je crois que notre journaliste a été éblouie par son propre article où elle doit certainement s’y est admirer. L’article de notre journaliste a été tellement admirée que d’autres journaux internet l’ont reproduit. À l’identique.

À l’heure où le Maroc est attaqué de toute part, nous avons besoin d’un journalisme simple, clair, non prévisible, audacieux.

Mais, plus encore, un journaliste qui sache faire de vraies analyses et porter de vrais jugements sur le monde occidental, non se contenter à se défendre contre les attaques. Servilement ? Moi aussi je cède à la mode des interrogations !

Reste à dire que notre pays est sacré, notre solidarité est au-dessus de toute autre considération lorsqu’il est dénigré. De ce point de vue, il n’y a rien à reprocher a nos journalistes dans leur ensemble.

À mon niveau, bien que je ne sois pas journaliste, mais médecin, j’apporte des analyses lucides et courageuses bien que cela m’expose au pire des invectives.

Voici les liens de mes ouvrages

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SUR MICHEL ONFRAY

SUR LA CANCEL CULTURE

SUR LE HOC DES CIVILISATIONS

SUR LES THÉORIE DE LA FIN DE L’HISTOIRE

SUR LAFRANCE ET SON DÉCLIN

MA REVUE ÉCRITEAU

Cliquer pour accéder à ecritau-onfray-houellebecqnumero-1.pdf

Disponible en téléchargement gratuit sur mes différents sites

MES VIDÉOS EN RÉPONSE AUX PRISES DE POSTIONS DE MICHELL ONFRAY

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