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Et maintenant, je me repose

Publié le 03 février 2023 par Paulo Lobo
Et maintenant, je me repose
Devant moi, je vois la grisaille se fondre dans l'anonymat de la grande ville. Le policier en civil n'est pas plus toxique que le gangster en col blanc. Quand le justicier détourne plusieurs millions d'argent public pour la bonne cause, faut-il s'en émouvoir? Les larmes sont toujours l'apanage des pauvres.Les riches eux ne pleurent pas, ils font semblant. Quand enfin pourrai-je voir la forêt dense et luxuriante? Et New York, je voudrais aussi voir New York.
Pour l'instant, je fais du surplace.Je me demande si je peux encore entamer des voyages immobiles.Petit à peut, la matière se délite, les surfaces se fissurent, la mémoire flanche.A qui ressemble ma figure dans le miroir?Un long chemin qui ne me laisse aucun répit.Je voudrais m'asseoir au bord de la mer et la regarder.Compter les secondes sans me presser.Observer le souffle du vent et l'agitation des vagues.Je voudrais fermer les yeux et regarderles promeneurs sur le sableen m'abandonnant à la torpeur des jours et que le corps laisse mon esprit tranquilleque les autres laissent mon être flotter dans l'infiniment vain

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