Magazine Culture

Double jeu, Jean-Philippe Blondel

Par Maliae
Double jeu, Jean-Philippe Blondel

Résumé : Quentin, nouveau dans son lycée, est enrôlé dans un cours de théâtre pour jouer dans la pièce de Tennessee Williams « La Ménagerie de verre ». Comme le personnage qu’il interprète, le garçon est tiraillé entre l’envie de tout plaquer pour voir le monde et celle de se battre. D’affronter. Les parents. Les profs. Les spectateurs. L’avenir.

Avis : Quentin vient d’un milieu défavorisé et doit intégrer un nouveau lycée loin de ses potes. Ce bouleversement le dérange, mais sa rencontre avec sa prof de français va changer la donne et peut-être le faire grandir.

J’ai trouvé que c’était une belle histoire, bien contée et assez percutante. On se retrouve dans la tête de Quentin, qui juge beaucoup les autres, qui se sent révolté et plutôt mal dans sa vie, il n’a pas envie d’être là dans ce nouveau lycée. D’autant plus qu’il s’éloigne petit à petit de ses potes qu’il avait dans son autre lycée. Il ne s’attendait pas à rencontrer un personnage exubérant comme sa prof de français. Une femme que j’ai tout de suite adoré. C’est le genre de prof qui font vraiment attention à leurs élèves, qui leur donne une chance. Même des récalcitrants comme Quentin. J’ai aussi apprécié cet adolescent qui se cherche, qui voudrait fuir loin et pourtant qui reste. Sa relation avec sa petite soeur est magnifique. Et son histoire fait écho à cette pièce de théâtre « La Ménagerie de verre » dans laquelle il se retrouve embarqué.

Le livre est découpé comme une pièce de théâtre, en scènes et en actes. Des fois, il s’est passé beaucoup de temps entre deux actes, et c’est un peu déstabilisant comme si on avait raté un pan entier de la vie de Quentin. Certaines fois c’est très brutal, on a l’impression que Quentin s’en sort un peu puis des mois après plus rien ne va. Pourquoi ? Qu’est-ce qu’on a raté ? Beaucoup de choses mais Quentin les résumera à toute vitesse. J’aurais aimé parfois que ce soit un peu moins rapide et qu’on ait plus d’explications. J’ai trouvé, par exemple, que Julie (qui va devenir la petite amie de Quentin) changeait trop vite – mais parce qu’il nous manque des jours voir des semaines entre les événements.

La fin est plutôt positive, elle donne de l’espoir. Des fois des petites choses peuvent bousculer toute votre vie, il suffit qu’une personne s’intéresse à vous pour vous pousser dans la bonne direction.

C’était donc une lecture sympa, peut-être un brin trop rapide parfois, mais avec un personnage attachant et de belles réflexions.

PublicitéRéglages de confidentialité

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Maliae 1381 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines