PAUL McCartney a pris la parole au WOOLSEY HALL de YALE.

Il y a longtemps que Paul McCartney s’est fait connaître par ses chansons. Jeudi, il est venu à Yale pour parler de l’origine de ses chansons.

Lors d’une conversation animée au Woolsey Hall jeudi, l’ancien Beatle a raconté les personnes et les expériences qui ont inspiré son répertoire de chansons.

Paul McCartney est monté sur la scène du Woolsey Hall de Yale pour parler de sa vie et de son récent livre “The Lyrics : 1956 to the Present”. Au cours de l’événement de Yale, le musicien a déclaré qu’il ressentait une nature magique et mystérieuse dans l’écriture de chansons. L’intérêt pour cet événement était tel que le système de billetterie de Yale s’est effondré le 8 février.

“Je dois [croire à la magie]. Parce que certaines des choses qui me sont arrivées dans l’écriture de chansons sont assez étonnantes”, a déclaré M. McCartney pendant l’événement.

Lors d’une conversation large et informelle sur son livre à succès “The Lyrics : 1956 to the Present”, l’ancien Beatle – qui a reçu un diplôme honorifique de Yale en 2008 – a exploré le métier d’auteur-compositeur et une partie de l’histoire de sa musique avec l’éditeur du livre, le poète Paul Muldoon, lauréat du prix Pulitzer. Langdon Hammer, du département d’anglais de Yale, a fait office de modérateur.

Pendant 90 minutes au Woolsey Hall, le trio a discuté de l’influence de la famille unie de McCartney et de son éducation dans la ville portuaire animée de Liverpool, de l’inspiration qu’il puise toujours dans les pionniers du Rock ‘n’ Roll américain comme Little Richard et Chuck Berry, et de son partenariat créatif avec John Lennon.

Tout en approfondissant les aspects de certaines des chansons les plus connues de McCartney – dont “Eleanor Rigby”, “Yesterday” et “Hey Jude” – le musicien légendaire a offert un aperçu de ses méthodes et des merveilles du travail créatif.

Parfois, a-t-il dit, les chansons émergent spontanément, comme lorsqu’il a entendu la mélodie de “Yesterday” pour la première fois dans son sommeil. Après avoir confirmé qu’il ne s’agissait pas d’un vieil air que son père lui avait appris, il a commencé à rédiger les paroles de ce qui est devenu un classique des Beatles.

“C’est magique quand cela arrive – plus vous y pensez, plus cela devient magique”, a déclaré M. McCartney à la foule, un mélange de membres de la communauté de Yale et du grand public, dont deux de ses propres petits-enfants. “Les gens me demandent si je crois à la magie. Et je réponds, eh bien je dois y croire !”

Le président de Yale, Peter Salovey, a ouvert la soirée, organisée par le Yale Schwarzman Center, le centre de la vie étudiante et des arts de l’université, en évoquant son propre amour de jeunesse pour les Beatles. Lorsque M. McCartney est monté sur scène quelques instants plus tard, un public adorable représentant plusieurs générations l’a salué par une ovation.

McCartney et Muldoon ont discuté des origines de “The Lyrics” et de la manière dont ils ont façonné le livre, dans lequel McCartney réfléchit à sa vie et à son art à travers le prisme de 154 chansons écrites tout au long de sa carrière, depuis ses premières compositions en tant qu’adolescent fan d’Elvis Presley à Liverpool jusqu’à ses années avec les Beatles, Wings et au-delà.

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En plus d’offrir les paroles définitives de ces chansons, qui sont classées par ordre alphabétique plutôt que chronologique afin de fournir un compte rendu “kaléidoscopique”, le livre offre des détails vivants et personnels sur les circonstances dans lesquelles elles ont été créées, ainsi que sur les influences et les inspirations derrière son art.

Au Woolsey Hall jeudi soir, il a donné vie à plusieurs de ces histoires, exprimant sa gratitude pour l’atmosphère musicale et affectueuse de la maison de son enfance, réfléchissant à certaines de ses influences musicales et rappelant son partenariat étroit et prolifique avec Lennon.

En parlant de leur chimie d’écriture, McCartney a décrit leur habitude de se faire face, guitares en main, McCartney jouant de la main gauche, Lennon de la main droite, presque des images miroir. Ils travaillaient pendant deux ou trois heures, et en ressortaient presque toujours avec une nouvelle chanson. Ensemble, ils en ont écrit près de 300.

“Pas mal pour un couple de gars de Liverpool”, dit-il.

En ce qui concerne son approche de la scène, McCartney a parlé du pouvoir, de l’excitation et de la valeur qu’il a trouvés en imitant d’autres musiciens. Lorsqu’il était jeune chanteur, par exemple, il cherchait parfois à canaliser l’énergie de Little Richard ou la voix de Ray Charles en les imitant. Mais lorsqu’il écoutait l’enregistrement après coup, il se rendait compte qu’il n’avait pas le même son qu’eux, mais qu’il avait au contraire acquis une voix qui lui était propre. En les imitant, il s’est libéré et a créé quelque chose de nouveau.

Hammer, le modérateur, a déclaré que dans l’une de ses phrases préférées de “The Lyrics”, McCartney décrit le travail d’un auteur-compositeur comme s’apparentant à l’échange d’un bâton dans un relais – vous le tenez pendant un certain temps, puis vous le passez à quelqu’un d’autre.

“J’aime l’idée que les gens écoutent ce que vous faites, le digèrent, y trouvent des significations, puis ils prennent le bâton et font leur propre truc, quel qu’il soit”, a déclaré McCartney au public. “Mais vous les avez inspirés. C’est l’une des meilleures choses qui soient.”

L’événement du Schwarzman Center était la première conversation publique de McCartney aux États-Unis au sujet des “paroles”.

“Cette soirée a été un honneur, une joie et un frisson. L’amour collectif de Paul McCartney était palpable”, a déclaré Rachel Fine, directrice exécutive du Schwarzman Center. “L’énergie et l’enthousiasme étaient évidents à travers plusieurs générations de fans dévoués. Pas une seule personne dans la salle n’oubliera cette soirée mémorable”.

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