Ponthus et Zoran, deux adolescents que tout sépare, finissent par se côtoyer, avant de devenir des amis. Dans les années 70, la jeunesse écoute les tubes à la mode, l’avenir ne les préoccupe pas. Ponthus est plutôt du genre sérieux, qui fait se qu’on lui demande de faire, sans penser sortir des clous. Zoran est très différent, animé d’une colère rentrée le poussant à se singulariser, il porte son regard partout, sauf sur ses études. Il est obnubilé par les grosses motos et les filles. Sa petite taille et son agressivité lui ferme bien des porte, côté conquêtes ! Ponthus, fidèle à lui-même, poursuit son parcourt scolaire pour décrocher un diplôme. Tout les sépare, pourtant, une force improbable maintient leur relation. Parvenus à l’âge adulte, la vie se charge de séparer les amitiés d’enfance, mais elles persistent dans les mémoires. Où qu’on aille, on se croise parfois au hasard d’une occasion, si différents mais toujours liés par le secret.
Les amitiés d’enfance laissent à jamais des traces que le souvenir ramène en surface régulièrement. La vie se charge de remette un peu d’ordre dans les utopiques prévisions des jeunes, ou pas. Zoran, pour sa passion des grosses cylindrées quitte rapidement l’école pour travailler afin d’acheter la moto de ses rêves. Ponthus, passe ses diplômes, trouve un travail, se marie. Cependant, Ponthus ne semble pas avoir trouver le bonheur, il traîne un arrière-goût un peu amer, dans une vie manquant de sel, mais qu’il continue malgré lui. Zoran, mène une existence chaotique, victime de son instabilité, puis handicapé par un accident de la route. Là encore, un sentiment d’inachevé réuni Zoran et Ponthus.
Philippe Ridet signe un roman initiatique où deux jeunes, de milieux très différents, découvrent les désillusions que la vie se charge d’inculquer à l’entrée dans l’âge adulte. Le temps ne fait pas disparaître ce qui nous a lié, puis de loin en loin, aux hasards de la vie, il arrive que l’on retrouve les amis de jadis, si différents et toujours si proches. Telle une vague dans le ressac, les amitiés vont et viennent. Un petit roman qui fait revenir en surface les camarades de lycée, les espoirs d’alors et, met en miroir ce que l’on en a fait.
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Présentation de l’éditeur
« Comme les disques de vinyle, notre mémoire a deux faces. La face A regorge des tubes du temps passé. Sur la face B sont gravées des mélodies discrètes et discordantes. » Années 1970, deux adolescents dépareillés dans une petite ville française. Zoran, d’origine croate, obsédé par les filles et les grosses cylindrées. Ponthus, timoré et petit-bourgeois. À cet âge on ne choisit pas ses amis. Les années filent sur les départementales de la vie. Ponthus part ; Zoran reste. D’un côté, la province spongieuse et rassurante ; de l’autre, Paris, désirée et redoutée. Faut-il s’engluer ou renaître ? Mais un lien unit les deux amis comme un fil électrique dénudé. Ponthus et Zoran ne se croisent plus que par hasard, irrémédiablement différents. Pourtant, ils partagent un secret. Roman de formation et des désillusions, Les Amis de passage exhume les détails et les frissons d’une amitié asymétrique. Le temps n’efface pas tout. Demeure tout ce qui nous lie, nous délie, nous relie.
Un peu de l’auteur
Philippe Ridet, chroniqueur pour Arte, a été grand reporter pour le journal Le Monde. Il est l’auteur de Le Président et moi (Albin Michel), de L’Italie, Rome et moi (Flammarion) et, aux Équateurs, de Ce crime est à moi .
Source photo Babelio
Détails du produit
• Éditeur : DES EQUATEURS (22 février 2023)
• Langue : Français
• ISBN-10 : 2382844779
• ISBN-13 : 978-2382844779
• Poids de l’article : 245 g
• Dimensions : 13.9 x 1.7 x 20.3 cm
<” Les culs-reptiles, de Mahamat-Saleh Haroun”>
<” Les amis de passage, de Philippe Ridet”>