L’auteure décrit les traces de la guerre et les indices , ceux de la caméra, de la mise en scène du spectacle. Ceux de l’horreur. Les victimes, des bourreaux; qui est à la fois universel et anonymes. Elle parle des guerres, des ravages chez l’homme, sur la nature et le paysage. Le côté absurde, la folie; cyclique est accentuée par cette généralisation et l’écho des médias qui traitent d’une guerre à l autre.
Les énumérations, liste , gradation de l’horreur, souligne l’absurdité de cette folie. De manière crue et réaliste, elle dénonce la guerre et ses stigmates.
Sorte de partition distordue, musique régulière et horrible des sociétés humaines. C'est ma 1re incursion dans l’univers de la poètesse, une poésie frontale, accessible qui à travers le fond et la forme fait réfléchir. Jusqu’au titre, sur lequel on s'interroge, il y aura-t-il des traces, des indices qui restent sur cette terre de notre folie, ces combats meurtriers est-ce notre carte pour comprendre le monde? Des codes qui permettent de mesurer la violence toujours nouvelle et destructrice de l humain.
Un recueil court et efficace pour dénoncer cette activité récurrente de l'être humain: se détruire, s'affronter, dominer.