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GORILLAZ – Cracker Island (2023)

Publié le 25 février 2023 par Papasfritas69

Gorillaz - Cracker Island

  

De qui parle-t-on ? :

Duo anglais, actif depuis 1998, composé du chanteur de Blur, Damon Albarn, et du graphiste et musicien Jamie Hewlett. Le visuel du groupe est imagé par un quatuor virtuel composé de 2-D, Noodle, Russel Hobbs et Murdoc Niccals.

De quoi parle-t-on ? :

Le groupe choisit clairement le versant tubesque de l’electropop.  

Rythme :

-   Je me suis endormi dans mon fauteuil

-   Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-   Mes pieds se mettent à bouger

-   Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-   Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Le groove fait encore son œuvre et pousse l’auditeur vers le dancefloor.

 

Accessibilité :

-   Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-   Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-   Mélodie agréable mais sans aspérité

-   Les refrains entrent directement dans ma tête

-   Que des hits taillés pour les stades

Les tubes sont légions sur ce nouvel opus.

 

Audience :

-   Musique que madame me demande de réécouter

-   Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-   Madame s’en va quand je l’écoute

-   Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-   Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Le grand public devrait adorer la synthpop tubesque du combo londonien.

 

Qualité audiophile :

-   J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-   Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-   S’écoute impérativement en format non compressé

Electropop calibrée pour les radios et conçue pour se lover dans le moule de la compression.

 

Conclusion :

-   Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-   Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-   Je l’écoute facilement mais sans émotion (5,5)

-   J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-   Il tourne en boucle sur ma platine

Nous attendions avec impatience la deuxième saison de Song Machine, mais avec le mièvre Cracker Island les Gorillaz se retrouvent bien loin de l’étrangeté mélodique espérée.

Les pérégrinations musicales de Damon Albarn ne sont certes pas linéaires. Touche à tout de génie capable d’exceller indifféremment dans la britpop, la folk, le hip-hop, l’electropop ou dans l’afropop, l’anglais n’a cessé de nous faire voyager. Mais dans cette abondance de diversité et de plaisirs, il arrive parfois que le britannique fasse un faux pas. La pop trop consensuelle et trop grand public de ce huitième opus en est incontestablement un. Le single New Gold en guise d’amuse-gueule, imbibé des ambiances harmoniques des grandissimes Tame Impala, nous avait pourtant diablement fait saliver. Mais voilà, la pop millimétrée et dansante de l’éponyme Cracker Island et d’Oil, pourtant irradié par la légendaire Stevie Nicks, nous fait très vite déchanter. Les choses ne s’améliorent guère avec la lenteur sucrée de The Tired Influencer, de Silent Running ou de Baby Queen. Finalement, seul le crescendo bouillant de Skinny Ape arrive encore à émoustiller notre intérêt.

La voix chaude et suave du transfuge de Blur ne fait malheureusement pas tout. Le tellement propret Cracker Island rabote trop intensément la folie créatrice des londoniens de Gorillaz.


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