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Sarah McCoy ‘ High Priestess

Publié le 06 mars 2023 par Heepro Music @heepro
Sarah McCoy ‘ High Priestess

Découverte totale pour moi, Sarah McCoy en est pourtant à son deuxième album avec High Priestess. Et, comme pour le précédent, même si dans une moindre mesure, un certain Chilly Gonzales (c’est à lui, Gonzo, que le très explicite « Eat the peach » est dédié en toute fin d’album) à apporter son regard sur le répertoire de l’artiste américaine. Autrement, c’est un certain Renaud Letang qui a travaillé avec elle pour produire et mixer l’album – je vous ai déjà parlé de lui, le Français a déjà collaboré avec Manu Chao, Bebe, Jarvis Cocker (un ami de Chilly Gonzalez justement), Schérazade ou encore Frànçois & The Atlas Mountains.

Concernant celle qui nous réunit autour de ces quelques mots, il serait bien trop aisé de nous focaliser sur sa voix ; dans le même temps, ne pas mentionner, justement, sa voix, serait assurément un crime de lèse-majesté ! La chanteuse et pianiste américaine, né près de New York mais ayant vécue ensuite en Louisiane, est venue vivre en France en 2017 et, depuis, a lancé une carrière flamboyante. En lisant ses mots, alors on comprend l’ampleur de sa nature tellement directe, sincère, candide et donc sans détour.

« Je ne suis pas certaine que quelqu’un puisse définir le genre de High Priestess, mais il est étonnamment amical au vu de l’intensité de la musique… C’est dû à l’atmosphère dans laquelle les chansons sont nées. La Nouvelle Orléans est une anomalie très spécifique aux États-Unis, et c’est là que j’avais nourri Blood Siren dont la musique est à la fois sombre comme un bar hanté au fond de la mer… et léger comme la tête dans les nuages. Avec le nouvel album, c’est plutôt comme avoir les mains dans le sol. Quand je chante High Priestess, j’aborde quelque chose de différent. C’est une dissection de ma relation personnelle avec moi-même. »

Un album dont il faut absolument intégré les images avant de l’écouter, ensuite, je vous conseillerais presque paradoxalement de le laisser vous envahir, dans une ambiance tamisée. Car c’est une œuvre qui ressemble à un feu de cheminée, possiblement brûlant et aveuglant, mais en réalité essentiellement chaleureux et réconfortant. C’est alors que peut commencer l’introspection. Et, qui sait, pourquoi un moment de méditation.

(in Heepro Music, le 06/03/2023)

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