Résumé : Daniel Alberton, riche marchand d’armes anglais, est retrouvé assassiné dans la cour de son entrepôt de Tooley Street. Sur place, le détective William Monk découvre la montre de Lyman Breeland, officier de l’Union américaine, à qui Alberton refusait de vendre des fusils.
Un coupable tout désigné ? D’autant plus que Breeland semble avoir regagné son pays, accompagné par Merrit, la fille d’Alberton, jeune idéaliste acquise à la cause abolitionniste.
Alors que la guerre de Sécession est sur le point d’embraser les États-Unis, Monk, accompagné par sa femme Hester et Philo Trace, l’ennemi juré de Breeland, va devoir se lancer à sa poursuite à travers l’Atlantique et une Amérique ensanglantée par ses premières batailles.
Avis : Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas plongée dans les aventures de Monk et d’Hester. Ils vont faire face à un nouvelle affaire. Un riche marchand d’arme chez lequel ils sont allés dîner va être assassiné dans son entrepôt et le coupable tout désigné se trouve être Lyman Breeland, qui voulait à tout prix ces armes et qui ne s’en cachait pas. Il désirait plus que tout prouver que l’Union qui se battait contre l’esclavagisme, était le camp qu’il fallait choisir. Monk et Hester vont donc avoir pour mission de le ramener d’Amérique afin de le faire juger. Cependant, il a emmené avec lui Merrit, la fille du marchand d’arme, qui jure qu’il est innocent. Aveuglée par l’amour ou avec raison ? C’est ce que Monk et Hester vont devoir découvrir.
J’adore toujours me plonger dans un Anne Perry, je suis toujours super contente de retrouver Monk et Hester, deux personnages que j’adore, de par leur caractère, mais également de par leur relation que je trouve super bien décrite, tendre, et bien pensée. Pas chiante, et qui ne prend pas le pas sur l’histoire, sans être non plus effacée. Si j’ai moins aimé ce tome, c’est que je l’ai trouvé assez lent et que la partie sur la guerre de Sécession m’a mis mal à l’aise. Anne Perry décrit les événements sans faire dans la dentelle, et c’est toujours intéressant de voir comme elle sait bâtir ses enquêtes en prenant en compte l’histoire et les événements.
Au niveau des personnages, malgré sa cause, j’ai détesté Breeland que j’ai trouvé froid et aveugle. J’ai beaucoup plus apprécié Merrit, qui se bat pour ce qu’elle croit mais sans effacer les sentiments humains. J’ai deviné qui était le coupable sans vraiment le vouloir, mais quelques petites choses m’ont fait tiquer, cependant j’ai longtemps pensé m’être trompée car je n’avais pas tout le tableau devant moi.
C’était une enquête intéressante, mais, comme je l’ai dis, je l’ai moins apprécié, je l’ai trouvé plus lente et j’ai trouvé qu’on insistait trop sur la culpabilité de Breeland, qui faisait qu’on avait du mal à y croire. Mais ça n’empêche que j’ai bien accroché et que j’étais à fond quand tout s’accélère. La fin est une nouvelle fois assez brutale et j’ai eu très peur pour les personnages. Je serai bien sûr ravie de continuer à suivre les aventures d’Hester et Monk, et j’essayerai de mettre moins de temps pour lire le prochain tome.
Phrase post-itée :
« Si l’innocence ne renaissait pas avec chaque génération, quel espoir aurait-on de voir se perpétuer la lutte contre les injustices ? »
Lecture validée pour le challenge jeu des dix familles :
Famille : Dans un paquet de mouchoirs
Personnage : Scout (Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur)
Consigne : Il y a un procès, une action de justice dans le livre
Livre : Esclave du passé, Perry Anne