« No one ever tells you ». Je publie cet article, nous sommes fin mars, c’est le printemps. Et, pourtant, j’ai au beau milieu de tous mes disques Change depuis la fin de l’automne dernier. Oui. Mais j’ai attendu que 2023 commence, pour découvrir, en janvier, le second album de CATT. Oui. Non seulement je n’avais pas écouté l’album avant, mais je n’avais pas non plus voulu écouter les premiers singles. Tout, ou rien.
Si le morceau d’introduction peut induire en erreur sur ce que sera le reste de l’album, il pose tout de même une ambiance qui sera le fil conducteur de Change. Et si j’ai par moments pensé à Jenn Champion ou à Half Waif, et encore à Natalie Prass dont elle se rapproche le plus au final. Mais tout au long de l’écoute, c’est bel et bien CATT que je découvre, avec son univers si touchant et subtile, si profond et percutant à la fois, et finalement moins proche des trois artistes que j’ai pu citées.
« Ce disque est mon voyage en quête d’amour. Trouver l’amour, perdre l’amour. Il est créé à cause de l’amour et j’ai trouvé davantage de moi-même en le faisant. »
Par ses mots, l’artiste berlinoise nous ouvre son monde tout en nous confirmant que Change est aussi bien pour elle que pour nous. Et, par-delà les mots et cette thématique tellement banale car tellement importante pour chacune et chacun d’entre nous, c’est définitivement sa musique et sa voix qui nous emportent. Et cela à chaque nouvelle écoute un peu plus encore.
Peu importe la chronologie, une chose seule est certaine : Change est le tout premier album de 2023 à m’avoir transpercer d’une flèche, de sa flèche, une flèche tirée avec délicatesse par CATT. Et Berlin me manque plus que jamais, et m’appelle. Encore. Toujours. Ou serait-ce plutôt l’amour, en fait, qui m’appelle ? Qui me manque ? « No one ever tells you ».
(in Heepro Music, le 24/03/2023)
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