Au Québec d'Amérique, et au Canada d'Amérique, mais moins en Colombie Britannique, nous avons la chance de vivre pleinement 4 saisons très différentes les unes des autres et nettement découpées climatiquement de part et d'autres. Nos trimestres sont très variés métérorologiquement et jeudi, jour international des météorologues, on confirmait que le Canada d'Amérique, l'Amérique continentale en fait, était l'eldorado des férus de météo. Il a vraiment de tout en météo pour s'y amuser.
Nous avons l'été, de fin juin à mi-septembre, saison que je méprise un peu car la molesse et l'innefficacité s'y installent facilement. Les entreprises font souvent finir leurs employés autour de midi le vendredi, ce qui s'explique mal. Les vacances entre employé(e)s sont un casse-tête qui désorganise ou une guerre fratricide entre collègues. "Ouin là c'est parce que c'est l'été..." devient un argument acceptable pour expliquer l'incapacité de répondre à des besoins.
La musique, les films, la télé, la radio devient "acceptablement" nettement plus de mauvaise qualité. Les gens pensent soudainement que c'est raisonnable d'investir l'été de beaucoup plus de bruits tout le temps. Que tout le monde veut entendre ta musique ou voir ta poitrine de mâle. Ou voir son chien courrir sur ton terrain. Le Q.I. collectif semble baisser de plusieurs degrés tout naturellement et les gens ne s'en soucient aucunement. Tant que c'est possible de prendre son cocktail en fin de journée sur le patio autour de la piscine et faire son show au BBQ (qui n'est pas un plaisir pour moi, non plus). 
Je suis casanier. Donc l'été, je dois encaisser les multiples "Il fait tellement beau dehors, pourquoi rester en dedans?" qui n'est jamais un argument de rien pour moi. C'est comme mes cheveux. Je me les arrange le moindrement le matin, et quelques fois, je dirais "Tiens ? ils sont beaux aujourd'hui". Je sortirai dehors si j'en ai besoin et si il fait beau, ah ben tiens, il fait beau! Sans plus. Je pourrais étirer mon passage dehors. Ça se fera tout seul. Autochtonement Naturellement tout seul. Mais une mauvaise météo devra être franchement très très mauvaise pour m'empêcher de quoi que ce soit. Peu m'est conditionné par la météo sinon les randonnées sur l'eau et ses vents.
Je souffre aussi davantage de la chaleur que du froid, mais ne trouve jamais fâcheux ce dégarnisssement vestimentaire que la saison, qui peut être caniculaire, impose parfois. Je comprends bien le ralentissement qu'on souhaite l'été qui vient souvent se frotter à des accélerations pas toujours compatibles. Il est toutefois anormalement attendu d'aimer l'été comme il est anormalement attendu de penser que les vendredis au travail, sont toujours légers. Le vendredi est ma plus lourde journée de la semaine.
Il est facile de comprendre ce qui plait l'été, saison associée, aux vacances. Le soleil peut être permanent, longtemps. Les plages peuvent être aphrodisiaques et fières. Les lacs, très investis, pas toujours proprement. L'été a quand même bien des agréments. L'expositon de la peau peu exciter. Mais est-ce toujours sain ? Enfin...

L'automne est un gamechanger pour moi. Et pour l'oeil, un chef d'oeuvre. Là, je sors dehors parfois en raison de la saison.

Puis...il y a le printemps...


Le Québec d'Amérique a 4 saisons bien découpées: été, automne, hiver, et trahison.
C'est le printemps depuis lundi, ici.
Ce fût aussi de mes pires au bureau.
Heureusement qu'il y avait autre chose passé 15h et avant 6h le lendemain matin.
