Chaque mois, vers le milieu, tout comme je le fais pour le cinéma (dans ses 10 premiers jours) et tout comme je le fais pour la littérature (dans ses 10 derniers) je vous parles de l'une de mes trois immenses passions: La Zizik!Le titre de la chronique est inspiré de 4 albums que j'ai tant écouté dans ma vie que j'en connais chaque note, chaque parole, chaque accord, chaque nuance, chaque ton, bref les sons sont devenus composantes de mon ADN (martienne).
Par ordre de création:

The Idiot d'Iggy Pop
Low de David Bowie
The Unforgettable Fire de U2
B.I.B.I. c'est moi. C'est aussi la terminaison du mot arabe habibi voulant dire Je t'aime.
Musique, je t'aime.

1980. Le trio canadien composé de Neil Peart aux percussions et aux paroles, Geddy Lee aux claviers, à la basse et à la voix et Alex Lifeson aux guitares Rush termine sa tournée faisant la promotion de leur 7ème album, Permanent Waves. Avec ce 7ème album, on a volontairement tenté un croisement entre les sons progressifs et, à la demande de la maison de disque, mais par envie aussi, un son plus commercial, radiophonique. Ça devait commencer par des morceaux moins longs. Mais Permanent Waves terminait les deux faces du 33 tours par des morceaux de plus de 7 minutes, livrant au final seulement 4 morceaux de format conforme pour des diffusions radios. Toutefois Spirit of the Radio. single tiré de Permanent Waves, est leur plus gros succès jusqu'à maintenant. Ce qui reste très encourageant pour tout le monde.



En enregistrant avec Max Webster, les gars de Rush font la connaissance de l'auteur Pye Dubois, avec lequel Peart compose Tom Sawyer. On retraite à Stony Lake, en Ontario, afin de fignoler la suite. La première à être travaillée sera aussi une de leur dernière longue. Plus de 10 minutes. Mais elle est instrumentalement magique. Je vous invite d'ailleurs à aller écouter le balado de Brad Page I'm In Love With That Song qui pose la loupe méticuleusement sur ce morceau exposant tout le talent de Peart/Lee/Lifeson. Même en pratiquant des semaines, il serait dur de trouver plus réussie comme cohésion triangulaire.


En raison des nouveaux équipements digitaux, de l'adaptation et des échecs occasionnels de cette nouvelle technologie, l'album est complété 3 jours après ce qui était prévu, mais ce n'était jamais arrivé avec eux. Et ça vaudra la peine, puisque tout le monde fera de l'argent comme jamais avant avec Rush.
L'album a comme thématique le mouvement. Huge Syme a donc comme mandat d'illustrer le titre choisi Moving Pictures puisqu'on veut aussi un son cinématographique. Syme illustre trois formes de "Moving". Déplacer une image, être remué émotivement, et derrière, un plateau de tournage tournant la scène (a moving picture).

L'album sera classé parmi les 1001 albums à écouter avant de mourir, sera classé premier sur Facebook, devant Depeche Mode, pour le meilleur album des années 80. Ce sera si payant qu'une tournée suit et qu'un album en spectacle, celui prévu avant, sort aussi, en 1981.
Pour amateur de pop, de rock progressif, de performances musicales de musiciens hors pair, de rythmes atypiques, de guitares croisées de synthés, de batterie et de basse exceptionnelle, de band qui joue extrêmement serré et fameusement ensemble, de contenu canadien d'Amérique.
