A bord de sa vieille SAAB, John prend la route dans l’extrême nord de l’Ecosse. Naturellement, il va mener son enquête toujours avec une longueur d’avance sur la police locale, d’autant plus que Samantha est considérée comme suspecte lorsque le cadavre de son conjoint est découvert dans les ruines d’un ancien camp de prisonniers de la dernière guerre.
Père et fille ont bien du mal à renouer des liens qui n'ont sans doute pas existé ...
A Edimbourg, les policiers sont confrontés à l’assassinat d’un étudiant saoudien fan de Sean Connery. Nous y retrouvons l’équipe formée par Siobhan Clarke et Malcolm Fox, toujours aussi affutés. Y a-t-il un lien capitalistique entre le jeune play boy friqué et le landlord propriétaire des terres sur lesquelles est situé le camp ainsi qu’uune communauté de marginaux ? En fait un vaste projet de mise en valeur de la région rassemble des investisseurs potentiels. Avec en sous-main, une vieille connaissance : Big Ger Cafferty, l’ennemi intime de John Rebus.
En parallèle, les deux intrigues s’entrecroisent. Elles seront résolues en même temps, à partir d’indices particulièrement ténus, qui tiennent à la cupidité amoureuse et à une colère longuement ressassée.
Tout finit par rentrer dans l’ordre. John Rebus a adopté le petit terrier qu’il a rencontré dans l’épisode précédent. Un nouveau personnage dans la saga.
Le chant des ténèbres – A Song for the dark Times – polar de Ian Rankin traduit par Fabienne Gondrand, au Livre de Poche – Editions du Masque – 536 p., 8,70€