La montée de Tucker Carlson, devenue la définitive personalité conservatrice de l'animation télé sur la station Fox durant la triste ère Trump aux États-Unis, a été une sorte de surprise. Sa dispariton soudaine hier, sans adieux ou indice de départ vendredi dernier, est tout autant, une surprise.
Carlson s'est transformé de journaliste alerte, complet-cravate, à porte-voix et héros des MAGA (Make America Great Again) it already was. Il est devenu la plus grande star de Fox en véhiculant les plus odieux mensonges conservateurs, covidiots et Trumpiens. Et plus il mentait, plus il était aimé. Il lance entre autre un criminel documentaire disant faussement que le Canada est sous didacture au moment de lire ceci. Ceci expliquant peut-être cela, car Fox doit maintenant débourser 787 milliards après avoir été trouvée coupable de complicité dans des tonnes de désinformations. Le capitaine lançant un documenteur (sic) sur un autre odieux mensonge ne peut pas aider Fox à devenir crédible et bien intentionné.
Mais avant ce monstre aux yeux trop près les uns des autres, il y avait eu Glenn Beck et Bill O'Reilly et il y a encore Sean Hannity et Maria Bartimoro. Des ordures de premier ordre.

Sa rhétorique démagogue était si dangereuse qu'on a choisi de le tasser des ondes quand il était animateur vedette sur Fox, en 2011.

Bill O'Reilly était pire ayant en plus un tempérament bouillant et des comportements hautement discriminatoires. Il a fallu des accusations d'agressions sexuelles et des accusations réglées hors cour pour le mettre à la porte. Il porte le nom de famille de mes grands parents calisse! Quelle honte ! Il a été remercié en 2017 sous le mot légitime qui lui va si bien : "embarrassement".


Fox est toujours la station mère des Républicains.

Carlson est parti, mais la couronne est à prendre.
Regardez bien Ron DeSantis devenir le nouveau clown du cirque d'ici peu...

Le mensonge est impérissable depuis toujours.
Les conséquences de son utilisation, multiples.
Ert parfois pleines de pouvoirs magiques.
Mais ce n'est jamais une vague à surfer trop longtemps.
Son congédiement (s'en est un) est une grand victoire pour la vérité et pour la démocratie.
Never come back, Fucker.
