Magazine Culture

Fred Nardin Trio live au Duc des Lombards

Publié le 08 mai 2023 par Assurbanipal

Ce blog chante les louanges de l'album " Live in Paris " du trio de Fred Nardin. Je viens donc examiner ce trio sur pièces et sur place, comme disent les comptables.

Ca commence énergiquement. Batteur aux baguettes. Je ressens la même énergie que sur l'album " Live in Paris ". Balai main droite, baguette main gauche, Leon Parker varie les sensations. Je sens la pulsation de la basse dans le ventre alors que le contrebassiste ne joue pas. Leon Parker la produit avec le pied sur la pédale de grosse caisse. Il repart avec les baguettes et Or Bareket. Ma jambe gauche bat frénétiquement la mesure. Bon signe. Le piano tourne en boucle pendant que le batteur nous fracasse aux baguettes. Avec la pulsation implacable de la contrebasse au milieu. Oui, Monsieur ! Solo de contrebasse auquel le piano travaillé aux cordes. Batteur aux balais pour malaxer le tout. Les œufs montent en neige. Fausse fin et le pianiste enchaîne.

Le trio a joué " Green Chimneys " ( T.S Monk) & " Voyage " ( Kenny Barron). Cf extrait audio au dessus de cet article.

Le train repart vite et fort avec le batteur aux baguettes. Je bats la mesure du pied gauche. Ca pulse sapristi ! Dialogue contrebasse & batteur aux balais. Leon Parker ponctue sur les bords de caisses. Quelques notes de piano. Main gauche nue main droite avec balai. Gros son de contrebasse qui pulse dans le ventre. Breaks de batterie aux baguettes. Curieusement, je ne vois pas Leon Parker utiliser son pied gauche. Normalement, un batteur se sert de ses 4 membres. " The Giant " composition de Fred Nardin dédiée à Mulgrew Miller.

" Lost in your eyes " composé par Fred Nardin pour sa fille qui aura 1 an en juin. Une ballade bien sûr. Intro seul au piano forcément. Tendre à souhait. Batteur aux balais. La musique mijote à petit feu.

Un petit air swinguant. Batteur aux balais. Je reconnais un titre agréable de l'album " Live in Paris ". Mon pied gauche bat la mesure. Leon Parker joue des balais sans toucher sa batterie. Juste en les secouant. Parfait contrepoint de la contrebasse. Un peu de scat par le batteur en réponse au piano et à la contrebasse. Toujours dans le rythme et en accord avec ses partenaires. Il reprend aux baguettes en pur batteur. Le trio envoie bien puis tout se calme, se relâche.

Intro en piano solo mais tout le monde reprend sa place. Une ballade. Balai main droite. Main gauche nue. Maintenant, Leon Parker tient une baguette dans la main gauche. " Song for Abdullah " ( Kenny Barron). Dédié au pianiste sud-africain Abdullah Ibrahim.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Assurbanipal 3096 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines