"Le ballon rouge", dit la une
Cliquez sur l'image pour une meilleure résolution
Synthèse générale publiée par l'INDEC
Cliquez sur l'image pour une haute résolution
8,4 % d’inflation
mensuelle (moyenne
générale nationale) en
avril dernier : tel est le chiffre effarant que l’INDEC,
l’institut national des statistiques, a publié vendredi
après-midi, ce qui porte à déjà 32 % le taux cumulé depuis
le mois de janvier, soit un tiers des 100 % en un quadrimestre.
"L'inflation a grimpé jusqu'à 8,4% en avril
et le pronostic pour mai est encore pire" dit le gros titre
En dessous : photo symbolisant la ruée des Chiliens
sur les grandes surfaces de Mendoza
pour profiter du taux de change très avantageux
(les Chiliens achètent trois fois plus en Argentine pour la même dépense)
Cliquez sur l'image pour une haute résolution
Certains aliments deviennent à
peu près inaccessibles, comme les tomates (mais ce n’est déjà
plus vraiment la saison). Clarín
a fait un petit calcul et estime qu’une famille argentine moyenne
travaille pendant une semaine pour acheter de quoi se nourrir pendant
un mois.
Synthèse des différentes variations spatio-temporelles
dans le rapport de l'INDEC
Cliquez sur l'image pour une haute résolution
Le poste alimentation (hors vins
et alcools) est d’ailleurs ce mois-ci largement au-dessus de la
moyenne de 8,4 points. En revanche, la région de Buenos Aires
revient en tête dans les variations régionales, ce qui avait cessé
d’être le cas pendant quelques mois.
"L'inflation a bondi à 8,4% en avril,
le chiffre mensuel le plus élevé depuis 21 ans", dit le gros titre
au-dessus d'une photo de caddies remplis par un couple chilien à Mendoza
où des mesures de rationnement ont été adoptées par certaines surfaces
Cliquez sur l'image pour une haute résolution
Le poste Santé n’est pas bien
placé, pas plus que ceux de la culture et du tourisme. Quant aux
vêtements, c’est une catastrophe : le taux le plus élevé en
moyenne nationale pour ce mois.
Synthèse des variations régionales établie par l'INDEC
Cliquez sur l'image pour une haute résolution
Malgré ces résultats catastrophiques et que les Argentins ressentent au jour le jour en faisant leurs courses, les élus péronistes locaux semblent bien s’en sortir lors des élections qui se tiennent avant les scrutins nationaux dans plusieurs provinces. Deux vagues de scrutins ont déjà eu lieu. En sera-t-il de même au niveau national en août, pour les primaires, puis en octobre pour le 1er tour, cela paraît mal parti.
© Denise Anne Clavilier www.barrio-de-tango.blogspot.com
Pour aller plus loin :
lire l’article de La Prensa
lire l’article de Clarínlire l’article de La Naciónlire le rapport complet à télécharger en pdf sur le site Internet de l’INDEC