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Petit traité du vieillissement heureux, essai de Philippe Abastado

Par Mpbernet

Le bien vieillir est un travail difficile : lâcher prise, ne pas se laisser envahir par la peur, accepter sa vulnérabilité, la solitude. C’est aussi changer de personnalité face à des bouleversements multifactoriels. Avec la perte d’utilité sociale – la retraite – les repères s’effondrent, on a vite fait de se sentir « en trop ».

Philippe Abastado évoque avec sensibilité des questions qui divisent : la vie en EHPAD, la fin de vie. Selon lui, « la question de l’euthanasie semble se résoudre dans un consensus qui n’est qu’étouffement du débat par la force du discours d’une minorité agissante. »

Il parle du respect de la dignité de la personne quel que soit sont état de santé, de l’appartenance sociale, donne de exemples de la poursuite de la création artistique malgré le grand âge.

Il nous fait partager son expérience de médecin confronté à la souffrance de ses patients et qui nourrit sa réflexion de leurs conversations, remarquant que les femmes sont plus prolixes que les hommes car « l’homme rumine et est plus taiseux ».

Parmi les réponses à la question « A quoi sert la personne âgée ? » il formule plusieurs pistes et surtout en privilégie une : l’amour.

« Pour qui je vis ? – Par et pour l’autre. »

Petit traité du vieillissement heureux, Oui, la vie commence à 70 ans, essai de Philippe Abastado, publié par Albin Michel, 284 p., 21,90€


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