La guerre est là, elle prend toutes les formes, elle ne laisse pas de repos. On aimerait pourtant la paix ; ce mot ne semble pas exister. Le mot amour peut-être, mais l’amour ne doit pas être une guerre — avec quelles armes ? Des guerres d’hommes pour gagner des femmes, il y en a plein dans les récits anciens, qu’on appelle « épopées ». L’Iliade, par exemple. Et l’arrogance des vainqueurs. Il y a d’autres combats, qui n’empêchent pas d’aimer, comme Rosa Luxemburg, « les mésanges charbonnières ». Mais il y a aussi des gens qui disparaissent, et laissent un vide effrayant.
Ce livre, ancré dans notre époque, résonne à nos oreilles et mêle nos souvenirs, ceux des mythes et ceux des attentats, qui s’entrechoquent ; il dit « Face au malheur / Face à la mort / Face aux monstres / Face aux défaites », « rester arc-boutés » ou « avancer ».
« Chansons nouvelles / Que ça tinte et que ça résonne ».