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Critique cinéma : Le Processus de paix- l'économie du couple version comédie barrée...

Par Filou49 @blog_bazart
mardi 06 juin

Affiche-Le-processus-de-paix

Quand on s’aime mais qu’on ne se supporte plus, qu’est-ce qu’on fait ? Marie et Simon sont profondément amoureux, malgré les disputes constantes dans leur vie de couple. Pour ne pas se séparer, ils se lancent dans une aventure un peu folle : établir une liste de règles qu’ils devront suivre coûte que coûte.Ils l’appellent la charte Universelle des droits du couple.

Avec  “Le Ciel étoilé au-dessus de ma tête” et “Funambules”,Ilan Klipper, s'est affirmé comme un cinéaste qui a fait son entrée dans le cinéma par le biais du documentaire, avec deux films sur la police, puis un film sur la psychiatrie, toujours guidés par un coté très libre, un peu trop foutraque et décousu pour hélas nous convaincre totalement.

 Avec le processus de paix, son nouveau long métrage , le réalisateur semble s'éloigner de ce sujet et aller dans la direction de personnages à priori plus universels, tout en tentant un genre plus populaire, la comédie familiale avec des acteurs connus, Camille Chamoux et Damien Bonnard.

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Empruntant la problématique des difficultés de la vie conjugale au quotidien quand on se supporte plus- on pense beaucoup au film Joachim Lafosse, « L’Economie du couple » mais en version bien plus légère et comique,  Ilian Klipper sonde avec acuité et singularité  les affres de la vie à deux, et du  terrain qui provoque, dit-on, la mort des couples.

Camille Chamoux est également la co scénariste du film, et on voit qu'elle apporte à Kipper les codes de la comédie plus mainstream avec des personnages secondaires et des situations qu'on voit plus habituellement dans les comédies françaises traditionnelles.

Le tout donne un mélange hybride qui là encore,  ne convainc qu'à moitié.

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Le Processus de paix n'a évidemment pas la force émotionnelle du film de Lafosse, un de plus grands films sur le couple de ces 20 dernières années.

Toutefois,  la petite musique fantaisiste du film ne manque pas de charme, entre moments de pure décalage burlesque (les cours d'université de Simon joué par un Damien Bonnard vraiment excellent ou la prestation de Laurent Poitrenaud en animateur radio totalement détestable ) et séquences plus émouvantes, portée par une Arianne Ascaride en mère de Simon particulièrement touchante. 

Une chronique inégale, parfois agacante, parfois terriblement sincère et vraie, à l'image de leurs protagonistes attachants et irritants à la fois.

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LE PROCESSUS DE PAIX**  d'Ilan Klipper

Avec Camille Chamoux et Damien Bonnard

 LE 14 JUIN AU CINÉMA


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