Ringo Starr : le rôle essentiel de sa compétence cachée dans le succès des Beatles

Ringo Starr, bien que souvent sous-estimé, possédait une compétence secrète qui a joué un rôle crucial dans le succès des Beatles. Capable de recentrer les Beatles lors de leurs sessions d’enregistrement, souvent marquées par la consommation de drogues, Ringo a su, avec sa batterie, rediriger le groupe vers de nouvelles directions musicales.

Les Beatles ne pratiquaient pas de sport, mais ils formaient une équipe et chaque membre avait un rôle à jouer. Ringo Starr a gardé le rythme sur sa batterie et a joué un rôle important dans l’une des chansons les plus marquantes du groupe. Mais la batterie n’était pas son seul talent. Selon quelqu’un qui a travaillé avec les Fab Four, Ringo a apporté aux Beatles une compétence secrète qui les a aidés d’une manière que personne n’aurait pu soupçonner.

Ringo Starr avait un talent caché pour pousser les Beatles “dans de nouvelles directions”, selon un connaisseur du groupe.

Ringo n’a jamais été le centre créatif des Fab Four. Il le savait et l’acceptait. Mais le batteur a tout de même joué un rôle crucial dans la création de la magie.

Ce n’est un secret pour personne que les Beatles ont consommé des drogues à leur apogée. Tout a commencé lorsque Bob Dylan les a initiés à la marijuana. Le quatuor s’est ensuite essayé à d’autres substances. La consommation de drogues est devenue partie intégrante de leur routine créative. Le groupe a trouvé un endroit secret et effrayant dans les studios d’Abbey Road pour fumer pendant les sessions d’enregistrement. Pourtant, la consommation ne débouche pas toujours sur des percées créatives.

Geoff Emerick a conçu plusieurs disques des Beatles, dont l’album psychédélique historique Revolver, Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band, l’Album blanc et Abbey Road. Selon lui, c’est Ringo qui a ramené les Beatles drogués sur terre en studio. Ringo en avait marre de ces bricolages bâclés et utilisait sa batterie pour remettre les choses sur les rails, écrit Craig Brown, auteur de 150 Glimpses of The Beatles (150 regards sur les Beatles) :

“Il pouvait devenir incroyablement ennuyeux et déprimant de les entendre jouer la même chanson pendant neuf ou dix heures d’affilée, surtout si c’était de pire en pire au fur et à mesure qu’ils se droguaient et prenaient des tangentes. Il est intéressant de noter que pendant ces longues sessions de jam, Ringo était le plus souvent celui qui les emmenait dans de nouvelles directions. Il en avait assez de faire le même rythme tout le temps, et il le changeait, ce qui provoquait parfois un changement musical chez l’un des autres.”

GEOFF EMERICK

L’habileté de Ringo à utiliser sa batterie pour pousser Paul McCartney, John Lennon et George Harrison dans de nouvelles directions n’a pas manqué d’être saluée par Emerick. L’ingénieur n’a pas hésité à qualifier le batteur de coincé et de superficiel. Le fait qu’Emerick admette que Ringo a joué un rôle essentiel dans la créativité des Beatles a donc beaucoup de poids.

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Le batteur a déclaré que les Beatles ne se défonçaient jamais au LSD avant d’entrer en studio. Mais fumer de l’herbe faisait partie de la routine, et Ringo avait le don d’amener ses coéquipiers à se concentrer sur la musique.

L’effet de Ringo sur ses coéquipiers s’est étendu au-delà des Beatles

Le talent de Ringo pour faire avancer la musique des Beatles lorsque leurs sessions d’improvisation menaçaient de s’enliser était une compétence dont le groupe avait besoin. Il n’est pas déraisonnable de penser que la grandeur du groupe à la fin de l’ère n’aurait pas été aussi mémorable sans sa capacité à ramener le groupe sur terre pendant qu’il travaillait sur des chansons. Il n’était pas un grand compositeur comme ses collègues, mais le batteur avait un rôle essentiel à jouer.

Ringo a tellement marqué ses compagnons qu’ils se sont beaucoup appuyés sur lui dans leurs carrières solo.

Il a joué de la batterie sur les premiers albums solo de John, Plastic Ono Band et Imagine. Lennon lui a rendu la pareille en contribuant à plusieurs albums solo de Ringo.

George a dit un jour que Ringo était l’un des seuls batteurs sur lesquels il pouvait compter. Il s’est appuyé sur son ex-bandmate tout au long de sa carrière solo, même s’il ne se souvenait pas que Ringo avait joué sur la majeure partie de All Things Must Pass.

Ringo apparaît sporadiquement sur les travaux de Paul après les Beatles. Macca a finalement invité le batteur à jouer sur certaines de ses œuvres solo dans les années 1980. Pourtant, selon Denny Laine, membre de longue date des Wings, Ringo a fortement influencé le style de batterie de Paul.

Ringo Starr a apporté une compétence secrète aux Beatles : il aidait le groupe à s’amarrer lorsqu’il était trop défoncé pendant les jams. Le public ne pouvait pas connaître ce talent, mais l’initié Geoff Emerick, qui n’a jamais été prompt à faire l’éloge du batteur, a indiqué que le groupe prenait de nouvelles directions créatives lorsque Ringo les poussait derrière son kit. C’était un talent essentiel pour le groupe. Lorsque les Fab Four se sont séparés, les ex-bandmates du batteur ont fait appel à ses compétences à maintes reprises dans leur travail en solo.