Seikichi est parti aux États-Unis pour se faire opérer d’un décollement rétinien. L’opération s’est bien déroulée mais lorsqu’il revient au Japon, il découvre que le règlement de la commission japonaise de boxe ne lui permet pas de reprendre sa carrière. Il renonce alors à son rêve… Mais Maeda, qui ne supporte pas de le voir abandonner si facilement, ne compte pas en rester là. Quant à Chiaki, troublée par les agissements des garçons, elle voudrait connaître les sentiments de Taison…
Mon avis :
Entre burlesque, violence et romance maladroite, pour moi, ce titre est un moment de pure nostalgie, une sorte de retour vers le passé, parce qu’il parle d’une époque japonaise révolue avec ces racailles au cœur tendre. J’ai adoré l’histoire du chat avec Maeda. Il est vraiment dans son monde celui-là, mais il reste une bonne patte sous des dehors peu commodes (je parle de Maeda, pas du matou).
Sa relation avec Chiaki avance doucement, mais surement. D’ailleurs, il y a une scène entre eux que j’ai trouvée chou et qui montre à quel point il tient à elle, même si par moment il lui parle mal. On va dire qu’ici, il ne faut pas trop s’attarder sur le côté féministe (presque inexistant) et le respect. Ça gueule, ça s’insulte, ça se malmène et même les profs ont leur quota de comportement très « limite ». Un autre monde, une autre époque, ça on peut le dire.
Le plus de ce tome, c’est le retour d’un personnage que je n’attendais plus et qui va remettre la boxe au centre même de l’histoire. Maeda est bien décidé à prendre sa revanche sur Seikichi.
Sport, baston, humour, romance… voilà une suite riche autant en action qu’en rebondissements. On aime Maeda et sa bande ou on la déteste. Bref. J’ai passé un bon moment avec ce titre et j’aime toujours autant les dessins un peu d’un autre temps et si caricatural dans les expressions des visages. Je continue de suivre ce manga « MasterPiece » avec plaisir.