Entraînée aux arts de la guerre, à 19 ans, Brexley a un destin tout tracé. Élevée dans le palais du général Markos qui règne d’une main de fer sur le royaume des Humains, la jeune femme est destinée à devenir une combattante d’élite dans la guerre qui oppose son monde à celui des Faés. Mais une nuit, le destin de Brexley bascule. Elle est capturée par les Faés et jetée dans la prison que tout le monde redoute : la Maison de la Terreur, d’où personne n’est jamais ressorti vivant. Un lieu où s’entassent les rebuts de la société et où règne une violence extrême. La seule manière pour Brexley de survivre est de nouer des alliances contre nature avec des Faés. À commencer par Warwick Farkas, le plus dangereux, envoûtant et séduisant d’entre tous. Dans la toile mortelle des jeux de pouvoir, la jeune femme brise alors la seule règle qui peut la sauver : ne jamais baisser sa garde face à l’ennemi…
Pour survivre, elle doit s’allier à son pire ennemi.
Mon avis :
J’ai frôlé le coup de cœur avec ce titre qui ne plaira sans doute pas à tout le monde car l’univers est sombre et brutal. D’ailleurs, dans mon cas, ce genre de contexte me sort clairement de ma zone de confort. Si l’intrigue se déroule dans un univers de type fantasy, la ville où se situe l’action vient de notre monde. Il s’agit de Budapest qui a été séparée en deux villes, l’une où vit les Humains et l’autre où se trouve les Faés. Les deux factions se vouent une haine féroce et se font la guerre depuis des années.
C’est dans un milieu dur et bien flippant que nous faisons la connaissance de Brex, l’héroïne. Brex est une femme soldat entraînée pour combattre les faés. Malheureusement, elle est capturée par l’ennemi et se retrouve emprisonnée dans un terrible lieu. Là-bas, personne n’en ressort jamais et la vie est un enfer. C’est dans cet endroit de cauchemar que notre héroïne va tout faire pour survivre.
J’ai dévoré cette histoire qui est de la dark romantasy. Brex, pour s’en sortir va devoir être forte et féroce. Et c’est pire quand elle se retrouve à devoir sauver sa peau dans l’arène de combat improvisée par les gardiens de la prison. Cette partie m’a rappelé un épisode de la série télé, Van Helsing (si vous connaissez).
C’est aussi dans cet endroit sombre et d’une cruauté sans nom, Terrorhaz que Brex va rencontrer Warwick Farkas. Il est dangereux, et incroyablement fort en plus d’être très sexy. Très vite entre eux, il se passe quelque chose et Brex ressent une attirance indéniable pour celui qui peuple les cauchemars de tous les humains. Il l’attire autant qu’elle le hait. On reste dans un trope à la ennemies to lovers même si la romance n’est pas encore au goût du jour. Du moins dans ce premier tome. Personnellement, j’aime bien quand ça va très lentement.
Il n’y a pas de temps mort dans cette histoire. J’ai été entrainée avec Brex dans ce dédale froid et humide dans lequel, humains et faés ne lui font aucun cadeau. Elle va vivre des horreurs et malgré tout, elle se relèvera toujours plus forte. Pourtant, quelque chose de plus mystérieux se trame autour d’elle et qui a su d’ailleurs attiser ma curiosité.
Si le tout début démarre de manière classique et déjà-vu, la suite m’a littéralement entrainée loin dans cette prison de terreur. Brex, a quelques alliés dont certains inattendus et des ennemis qui font froid dans le dos.
L’atmosphère tranchante et anxiogène loin de me déranger m’a beaucoup plu. Tout comme le lieu où se déroule l’intrigue. Ce Budapest imaginaire est bien pensé, et j’ai aimé que pour une fois ce soit un autre pays qui soit mis en avant dans ce genre de roman. Ça change et dépayse, en quelque sorte.
Bref. J’ai plus qu’aimé et je suis déjà au taquet quant à la suite car la fin nous laisse sur un très joli cliffhanger !