Dans un livre d’Anaïd Demir, Maison-mère (éd. Plon), on lit que le jardin même se souviendra de l’Eden, le bardez arménien ayant des résonances avec le paradéis.
Jan Baetens, dans ses Vacances Romaines (éd. Impressions nouvelles), raconte :
« J’étais en train de finir une glace
Aux doigts de rose quand sursauta
Le réveil et je me suis rappelé
Que paradis est un de ces mots
Qui nous viennent du persan
Avistique, où il signifiait
Quelque chose comme enceinte,
Enclos royal ou nobiliaire. (…) »
Pascalle Monnier, dans un livre intitulé Touché (éd. P.O.L.), invite à « se souvenir que le paradis est un jardin clos et qu’il est donc de bonne politique de privilégier les séjours dans les jardins entourés de murs ».
Je ne sais pas, après avoir lu ces phrases qui, chacune à sa manière, invitent à se souvenir, s’il faut considérer le paradis comme un lieu de paix et de bonheur éternel ou comme une prison à ciel ouvert, qu'il convient de laisser au passé.