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On doit avoir envie d’un angle de lumière au coin d’une rue. Et 24 heures d’un jour ne sont certainement pas suffisantes. Surtout quand on n’a pas de montre. Je recherchais la liberté en pensant qu’elle était de l’autre côté de l’arc-en-ciel, puis j’ai ouvert le tiroir de la commode et j’ai vu les étoiles qui s’y tassaient, toutes grelottantes de froid.Je leur ai dit échappez-vous, repartez vers votre ciel !La fraîcheur vivifiante d’un matin au mois de juillet. Le soleil ne veut surtout pas déranger. Il a fait son lit et se prépare pour la journée.Aujourd’hui, la météo lui annonce qu’il aura beaucoup de travail.Un coq dans une rue à proximité. Il chante pour saluer sa bonne fée. Il n’a pas peur des lendemains chagrins. Que sera, sera.Les oiseaux, c’est beau. Mais tu n’aimes pas l’argent. Tu n’aimes que l’air que tu respires. Tant qu’on ne te le fait pas payer. Tant qu’on ne te somme pas de choisir ton camp.Je crois que dans la vie il faut être gentil. Donner sans rien attendre. Donner et espérer que cela fera du bien, jusqu’au dernier souffle, il s’agit de garder les yeux grands ouverts et le cœur dans la main.Le monde est si bruyant et si brouillon. Les maîtres se font de plus en plus rares et de plus en plus chers. Il n’y a plus qu’une petite élite de personnes éclairées et fortunées qui les écoutent. Des êtres qui se cloîtrent dans leur forteresse dorée, de peur d’apparaître dans toute leur nudité.La jeunesse désemparée cherche sa nouvelle éternité. Parfois, usuellement le mercredi, elle se dit allons tout casser. Comme ça ils sauront que nous existons. Il y a un ronronnement qui m’inquiète, le ronronnement d’une ville qui cache bien son jeu.J’ai toujours voulu être ailleurs sans être ici, sans être ici. Aujourd’hui je voudrais bien être ici, et ne plus penser à l’ailleurs.