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Le gouverneur de Jujuy, Gerardo Morales, l’un des ténors de la droite dure en Argentine, justifie sa réforme constitutionnelle qui devrait permettre de vendre ou de confier au plus offrant les gisements de lithium au détriment des droits des peuples premiers avec des arguments qui renversent terme à terme les revendications de ceux-ci sur le respect de leurs droits ancestraux, de leur culture et de leur vie sur ces terres héritées de leurs ancêtres. Sans parler des écocides en pagaille qui se préparent avec cette déréglementation à large échelle.
C’en est trop pour Página/12 qui titre ce matin : Le monde à l’envers. Et la rédaction passe des paroles aux actes en mettant la une cul par-dessus tête.
Dans l’article principal, on lira une analyse de ce que la rédaction estime être une provocation insolite du gouvernement de Morales.
De mauvais esprits, comme la signataire de ces lignes, pourraient s’étonner qu’un tel renversement des valeurs soit bel et bien repéré lorsqu’il est l’œuvre de Morales alors qu’il semble passer tout à fait inaperçu lorsqu’il se trouve dans les propos et l’action de Poutine et de sa clique, dont les explications absurdes sont acceptées comme coulant de source par Página/12. Bizarre, bizarre ! Vous avez dit bizarre ?
En exergue de l’article, une splendide citation de María Elena Wash, grande écrivaine et poète argentine. Ce petit quatrain s’applique tout autant à ce qu’on raconte à Jujuy qu’à ce qu’on explique doctement à Moscou :
Me
dijeron que en el Reino del Revés
nadie
baila con los pies
Que
un ladrón es vigilante y otro es juez
Y
que dos y dos son tres
María
Elena WALSH
Pour
aller plus loin :