Le film AU CIMETIÈRE DE LA PELLICULE réalisé par Thierno Souleymane Diallo est sorti en salles mercredi dernier
et signe un documentaire situé quelque part entre la Guinée et Paris
Le premier film réalisé par un cinéaste noir en Afrique francophone subsaharienne, Muramani, a été perdu dans les limbes de l’histoire.
Une quête s'impose au réalisateur Thierno Souleymane Diallo : mettre la main sur la copie d'un court-métrage, Mouramani, qui peut revendiquer le titre de premier film réalisé par un Africain noir francophone, en 1953, et depuis longtemps disparu, Thierno Souleymane Diallo part à la recherche de ce trésor oublié un peu comme le faisait Mohamed Mbougar Sarr dans le romanla plus Secrète Mémoire des hommes, Prix Goncourt 2021.
Pour son premier long métrage, forcément d'inspiration tres cinéphilique le réalisateur vient créer une atmosphère très particulière, très prenante. A travers la quête de ce film, c'est aussi un voyage personnel qui se met en place et qui interroge la santé des salles de cinéma et celle du cinéma africain, jadis plus florissant qu'aujourd'hui.
Le cimetière de la pellicule sonde les enjeux de la mémoire ainsi que la préservation et la transmission de celle-ci.
Thierno Souleymane Diallo traite son sujet sur la condition du cinéma guinéen avec pas mal d'humour et d'intelligence .
AU CIMETIÈRE DE LA PELLICULE de Thierno Souleymane Diallo
EN SALLES DEPUIS LE 5 JUILLET-
Un film Auvergne Rhône Alpes cinéma