Sprinfield, Illinois, 2023.Malhabile.
Rétrograde, inclusif mais tout aussi exclusif. Infirme. Tout ce que je vais vous raconter s'est passé il n'y a pas si longtemps. Le racisme se porte très bien aux États-Unis, la misogynie est aussi très en santé, la lâcheté autour, lourde. Mais il s'agit moins de misogynie que de gaucheries de toutes sortes ici.
Ça se déroule autour d'une équipe de natation de jeunes filles de 16 ans et moins. TOUS les jours, à la même heure, l'équipe féminine d'un même club d'une école secondaire nage pour s'entrainer au YMCA local. À leur sortie, elles se rendent au vestiaire pour se changer. Le problème toutefois, est que dans ce vestiaire féminin, le même homme s'y trouve TOUTES LES FOIS. Un adulte qui n'a pas du tout 16 ans. Les jeunes filles se changent sous son regard. Elles ont 16 ans, mais plusieurs sont aussi plus jeunes. À partir d'un certain moment, les jeunes filles s'en sont plaint à leur entraineur (masculin) qui leur a confirmé qu'il ferait quelque chose à ce sujet.
Toutefois, TOUS les jours suivants, le même homme est toujours dans le vestiaire quand les jeunes filles passent de leur maillot à leur linge habituel. Un transgenre. Une jeune fille de 16 ans a donc choisi de placer bien en évidence des affiches, pensées par des comités de publicité, des adultes, et payée pour afficher de sains messages comme "Protégeons les espaces féminins", "Femmes biologiques seulement", "Sport sécuritaire". Sécuritaire, oui, comme dans qui vous fait sentir en sécurité.
Le jour suivant la pose des affiches, l'entraineur des équipes de natation, dans une contorsion de la réalité, a pris les filles en aparté et leur a sermonné que ce type d'affiches, pensées, travaillées par des équipes entières de publicités et des comités d'experts sportifs, étaient des affiches stimulant les discours haineux.
Faisant la promotion de discours haineux. C'est faux, les athlètes transgenres ont été voté interdit de compétitionner avec le sexe vers lequel iel ont migré.
Une jeune fille de 16 ans s'est senti obligée, à juste raison, de contredire son entraineur. Ce n'est que ce garder un jardin privé. Elle a justifié la pose des affiches par l'inertie de la situation qui ne changeait pas. L'inconfort post entrainement devenait absolu avec cet homme ponctuellement dans le vestiaire féminin. L'entraineur lui a reconfirmé son manque de jugement en disant que c'était bien de la promotion de discours haineux et son désir d'inclure un transgenre au même moment que son équipe de filles comprenait d'expulser de l'équipe la plaigante. Elle a aussi été bannie du YMCA.

Mais en 2023, privé et public se confondent. Si vous êtes une jeune fille de 16 ans et moins, et que vous vous sentez inconfortable de vous changer sous le regard d'un transgenre qui porte encore son sexe original bien en vue, vous êtes celle qui serez considérée dans le tort, l'intolérante, et celle qui doit s'excuser de vous sentir inconfortable.
La chose la plus ironique dans tout ça est que la soeur ainée de l'expulsée, a compétitionné avec Lia Thomas, qui elle, vit la situation inverse, avec cette transgenre qui deviendra la première à gagner une compétition avec sa structure physique mâle, mais son sexe pleinement transformé. Et qui forcera l'interdiction qui suivra.

Il ne s'agit pas d'une situation entre Libéraux ou conservateurs, pas plus que ce ne soit une situation de gauche vs droite ou de tolérance/intolérance. Il s'agit de simple bien être pubère.

Ça origine d'une bonne intention de la part de l'entraineur, celle d'intégrer les transgenres un peu partout, mais une loi a été votée aux États-Unis même interdisant les transgenres de compétitionner dans les épreuves féminines désormais.

Ça relève de la culture de l'annulation afin de ne pas prendre de décision.
C'est lâche.
