Le premier but de la Coupe du Monde Féminin 2023 était de toute beauté. Le soccer féminin est d'ailleurs nettement plus intéressant pour moi que le soccer masculin, ponctué de si mauvais comédiens et des arbitres les plus idiots du globe.Hannah Wilkinson a marqué ce premier but, aidé d'une passe décisive de Jacqui Hand. La première a fait sa formation au Tennessee, la seconde au sein du Colorado College Tiger. Mais ni l'une, ni l'autre ne sont des États-Unis. Ce sont de Kiwis de la Nouvelle-Zélande. Qui, au préalable étaient de programmes de formation pour joueuses de soccer, aux États-Unis. Ce sont 2 des 13 joueuses de l'équipe nationale Néo-Zélandaise qui l'ont TOUTE fais, ce programme aux États-Unis.
La Jamaique compte 20 joueuses ayant fait leur formation aux États-Unis. Les Philippines en ont 17. Le Canada, voisin direct, 22. Ce sont le championnes olympiques qui défendent leur titre. 22 des 32 équipes présentes au tournoi comprennent des joueuses qui y ont été formées aux États-Unis.
Patsy Mink, pourtant démocrate, est derrière l'idée de Titre IX, programme enterriné il y a 51 ans, interdisant toute discriminant basée sur le sexe, dans les programmes étudiants. Les jeunes femmes, passionnées de soccer au point de pratiquer le sport professionnellement aussi, profitent donc de ce programme dont le succès est criant cette année.


Mais pensez vous que ça les as empêché de jouer quand même ? Elles ne sont pas le genre. Au risque de provoquer l'hostilité et même de mettre leur propre sécurité en jeu, elles ont formé des clubs et forcer les terrains. Dans les années 70, les tournois s'organisaient en marge de tous les interdits. Et parmi les grands absents notoires étaient justement les États-Unis. Qui ne se souciaient même pas de cet "acte de transgression" des Femmes.


Depuis Title IX, la business du sport étudiant est devenu une affaire de plus de 20 milliards de dollars.

Et reviennent jouer pour leur pays d'origine appliquer ce qu'elles ont appris pour gagner la Coupe du Monde et battre...les États-Unis.

Le Nigeria comprend 8 joueuses d'expérience Étatsunienne. L'Irlande, le Costa Rica, Haiti, en ont 7 chacun. Cette année, le club de championnes canadiennes comprend 22 joueuses ayant profité d'un programme de formation aux États-Unis.

Ce sport me plait beaucoup.
Mais au masculin, ça me prend quelques minutes pour ne plus avoir envie de le regarder.
