Paul McCartney et l’ivresse de la gloire : L’unique Beatle touché par le syndrome de la célébrité, selon un intime

Selon un ami proche, McCartney a non seulement embrassé sa notoriété, mais l’a aussi utilisée pour maintenir la pertinence du groupe. En dépit de l’ego qui en a découlé, il a su conserver un certain équilibre en dissociant sa personnalité publique de sa vie privée.

Paul McCartney a réussi à conserver sa notoriété pendant six décennies. Célèbre depuis l’âge de 20 ans, il est encore largement adulé à 80 ans. Bien qu’il ait lutté contre les pièges de la célébrité aux côtés de ses collègues des Beatles, il a apprécié la célébrité plus qu’eux. Selon un ami du groupe, Paul McCartney était le seul à laisser la célébrité gonfler son ego.

Paul McCartney a apprécié la célébrité plus que les autres Beatles

Le succès des Beatles a été relativement rapide et les a propulsés à des hauteurs astronomiques. Ils sont devenus les personnes les plus célèbres du monde, ne pouvant aller nulle part sans que les fans ne les assaillent. Bien qu’ils soient heureux de leur succès, chacun des Beatles a du mal à accepter ce niveau de célébrité. Ils ont complètement perdu leur capacité à vivre une vie normale et, au moins au début des années 1960, leur célébrité a éclipsé leur musique.

Selon un ami du groupe, McCartney n’a pas lutté contre la célébrité autant que ses compagnons.

“Paul est le seul des garçons à qui cela a monté à la tête”, a déclaré l’ami au Saturday Evening Post en 1964, selon The Guardian.

McCartney sait que pour maintenir leur succès, il doit s’appuyer sur sa nouvelle notoriété. Il encourage le groupe à poursuivre ses tournées et à faire des apparitions publiques. Même si son ego l’a poussé à agir de la sorte, il a aidé les Beatles à rester pertinents tout au long des années 1960.

McCartney a également admis qu’il avait une haute opinion de lui-même, mais il ne réfléchit pas trop longtemps à son statut pour garder les pieds sur terre.

De temps en temps, je m’arrête et je me dis : “Je suis Paul McCartney, bordel de merde, c’est complètement flippant ! Vous savez, Paul McCartney !”, a-t-il déclaré dans le livre Paul McCartney : Many Years From Now de Barry Miles. “Rien qu’avec les mots, on dirait une sorte de légende. Mais bien sûr, il ne faut pas trop y penser, parce que ça prend le dessus”.

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Paul McCartney a déclaré qu’il n’aurait pas été facile pour les Beatles de renoncer à la célébrité.

Alors que les compagnons de McCartney se plaignaient des pièges de la célébrité, il pensait qu’ils avaient sous-estimé à quel point ils l’aimaient. McCartney pensait qu’aucun d’entre eux n’aurait voulu se réveiller et se retrouver dans une vie normale. C’est ce qu’il leur disait lorsqu’ils rêvaient de quitter le groupe et de laisser la célébrité derrière eux.

J’ai dit : “Hé, la chose la plus difficile à faire pour nous, les gars, serait de renoncer à la célébrité. Se réveiller le lendemain matin et ne plus être une star, ça ne peut pas arriver. Comment ça, tu ne seras plus une star ? Vous serez la star à la retraite. Si c’est ce que vous voulez, c’est une autre histoire, mais ne vous imaginez pas que tout le monde va disparaître. Greta Garbo a attiré l’attention plus que jamais avec “I want to be alone”. On essayait encore de prendre des photos d’elle seins nus quand elle avait 70 ans.”

Il avait raison. Même après leur séparation, les Beatles sont restés incroyablement célèbres. Cinquante ans après leur séparation, ils sont tous connus dans le monde entier.

Il a expliqué comment il gérait la célébrité

Si la célébrité a pu nourrir l’ego de McCartney, c’est aussi une chose avec laquelle il a dû composer pendant des années. Aujourd’hui encore, il doit séparer sa personnalité publique de sa personnalité privée pour rester sain d’esprit.

“Il n’est pas toujours possible de tout compartimenter aussi facilement – moi en tant que personne et moi en tant que Beatle – mais j’ai eu une certaine capacité à le faire dans ma vie”, a-t-il déclaré. “Je pense que cela vous aide à rester sain d’esprit, en fait, si votre côté célèbre est un peu éloigné de vous ; vous pouvez vous en éloigner, vous pouvez rentrer chez vous après une séance de Beatles et vous déconnecter.