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Wayne Coyne et l’énigme des Beatles : Découverte de ‘Tomorrow Never Knows

Publié le 12 août 2023 par John Lenmac @yellowsubnet

Wayne Coyne, leader des Flaming Lips, dévoile son admiration pour les Beatles, citant “Tomorrow Never Knows” comme une énigme de l’histoire musicale. Les Flaming Lips, bien que différents, ont été profondément influencés par le groupe légendaire.

Le groupe néo-psychiste australien The Flaming Lips a toujours prospéré grâce à sa bizarrerie. Qu’il s’agisse de raconter des histoires d’amour et d’humanité à travers le vaisseau de Yoshimi qui se bat contre des robots roses ou d’écrire une chanson pour le film de Bob l’éponge, leur son indie rock est à la fois étrange et attachant. En 2006, ils ont même sorti un album compilation intitulé 20 Years of Weird : Flaming Lips 1986-2006.

Pourvoyeurs de bizarrerie et de merveilleux, les Flaming Lips peuvent, à première vue, sembler en désaccord avec les Beatles, créateurs de la pop et universellement appréciés. Pourtant, leur influence se fait encore sentir dans tous les groupes modernes, et les Flaming Lips ne font pas exception, même s’ils n’ont pas manqué de choisir les morceaux les plus étranges dans le vaste catalogue des Beatles.

Wayne Coyne, le leader des Flaming Lips, a fait part de son amour pour les gars de Liverpool lors d’une interview avec The Line of Best Fit, citant “Tomorrow Never Knows” comme l’une de ses chansons préférées. Il a fait remarquer que beaucoup de gens “oublient que les Beatles ont des tubes, parce qu’on écoute toujours toutes les chansons de chacun de leurs disques. C’est presque comme si chaque disque était un “Greatest Hits”. Néanmoins, Coyne a réussi à trouver l’étrange au milieu des succès.

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Il a fait de “Tomorrow Never Knows” l’une des neuf chansons qu’il a choisies, la qualifiant de “putain de chanson bizarre”.

Les frères de Coyne lui ont d’abord fait découvrir les Beatles, ainsi qu’une myriade d’artistes étranges. Il affirme que les Beatles font partie de cette catégorie, en déclarant : “Une grande partie de cette musique n’est même pas de la musique pop, mais on ne le sait pas quand on a dix ans ou quoi que ce soit d’autre, on se dit simplement : “Eh bien, c’est les Beatles. C’est comme ça, c’est ce que doit être la musique pop. Si les Beatles réussissent, cela doit être la définition de la musique pop”.

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Coyne a essayé d’imiter leur son, se souvenant que “lorsque les Flaming Lips ont commencé à enregistrer des disques, nous avons commencé à nous demander : “Comment ont-ils fait ça ? Qu’est-ce qu’il y a ici ? Comment enregistrent-ils cette batterie ? Comment enregistrent-ils leur basse, leur chant, et tout le reste ?”

Le leader était particulièrement intrigué et perplexe face à “Tomorrow Never Knows”, un morceau bourdonnant et expérimental qui incorpore des éléments psychologiques, électroniques et même un sitar. Inspiré par l’utilisation du LSD par Lennon, ce morceau clôt l’album Revolver, sorti en 1966. Coyne qualifie ce morceau de “l’un des plus grands mystères de l’histoire enregistrée”.

Il admire particulièrement la bizarrerie inattendue du morceau, s’extasiant : “C’est un putain de morceau de musique qui sonne bien, et en plus, ce sont les Beatles. Souvent, on pense que les Beatles sont de grands auteurs-compositeurs émotionnels, mais ce morceau sonne très bien avant même que l’on sache qu’il s’agit des Beatles”.

Coyne affirme que le fait d’examiner le son et de réaliser que toute la musique n’a pas besoin d’être faite en vue de la performance a été une “grande rupture” pour les Flaming Lips. Il explique : “Je pense qu’à un moment donné, nous nous sommes dit : “Nous ne sommes pas bons, si c’est comme ça que nous devons faire des disques. C’est tout ce que nous faisons. Puis on découvre ce genre de disques, même ceux des Beatles, qui pouvaient se contenter de se tenir devant des micros et d’être magnifiques. Pourtant, ils font toujours cette autre chose qui n’est qu’une création bizarre faite en studio.”

Avec les Flaming Lips, Coyne a forgé d’innombrables “créations bizarres” de son cru, avec des influences expérimentales tout aussi variées.


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