Les chevaliers de Sombrecoeur tome 1, Laure Eve

Résumé : Ici, l’électricité est de l’argent, le pouvoir est le seul jeu qui vaille la peine d’être joué et la violence est la religion la plus fervente. Les chevaliers sont les célébrités du moment, chevauchant des motos plutôt que des chevaux et s’affrontant dans des combats télévisés pour la gloire et l’argent. La magie est illégale mais omniprésente et ceux qui la possèdent doivent cacher ce qu’ils sont de peur d’être marqués et persécutés.
Ici, un jeune bâtard doué de magie surprend tout le monde en devenant roi –; bien qu’avec une extrême réticence –; tandis qu’une jeune femme au passé secret s’entraîne pour devenir chevalière dans le seul but de se venger.
Bienvenue dans un endroit sombre, chaotique, séduisant et à l’histoire tumultueuse, où les rêves deviennent réalité si vous y croyez assez fort et si vous êtes prêts à faire de très mauvaises choses pour les réaliser…

Avis : Art, le bâtard du roi, devient roi un peu malgré lui suite à la mort de son père. Red, elle, veut se venger à tout prix et pour cela elle va devenir chevalière. Dans un monde moderne où l’électricité est le moyen de paiement et où les chevaliers se baladent en moto, on va suivre ces deux personnages.

Deux temporalités dans ce livre. On suit Art depuis son couronnement (dix-neuf ans plus tôt) jusqu’à « maintenant », et Red depuis sa rencontre avec le Chevalier-Sorcier (douze mois plus tôt) jusqu’à « maintenant ». J’ai largement préféré les parties avec Art. Déjà parce que j’ai adoré ce personnage, mais aussi parce que je trouvais plus intéressant de voir son ascension, ses prises de décision et sa vie, tout simplement. Je ne me suis pas attachée à Red, elle m’a agacé dès le début, et son histoire ne m’intéressait pas tellement. J’ai assez vite compris son désir de vengeance et ses raisons. Art était donc beaucoup plus intéressant.

L’histoire en elle-même est assez simple, on suit surtout ces deux personnages dans leur quotidien, leurs pensées, leurs désirs. Il ne se passe pas énormément de chose mais je ne me suis pas ennuyée. La chose qui m’a le plus dérangé, ce sont les moments où les personnages baisent (et je dis ce mot car c’est ce mot qui est utilisé), j’ai trouvé ça d’un chiant, j’ai souvent levé les yeux au ciel, et j’avoue que ça m’éjectait du récit. D’autant plus que j’ai sauté les scènes trop sexuelles.

J’ai aimé beaucoup de personnages, principalement ceux qui entouraient Art. Red essaye de faire le vide autour d’elle, donc elle est moins entourée.

L’autrice utilise le langage inclusif et c’est très bien, de plus j’ai aimé la diversité dans le livre. Le fait que les personnages ne se posaient pas de question concernant la sexualité, peu importe leurs préférences, homme ou femme.

À la fin, les événements se précipitent, peut-être un peu trop d’ailleurs, on passe d’un point à l’autre à toute vitesse. Je lirai le tome deux pour continuer à suivre l’histoire, même si la fin m’a bouleversé.

éé