Chris Frantz et sa Première Rencontre avec les Beatles : Un Parallèle avec les Talking Heads

Chris Frantz, batteur des Talking Heads, évoque sa première rencontre musicale avec les Beatles à travers leur hit “I Want To Hold Your Hand” et la profonde influence du groupe sur les musiciens de sa génération.

Les Beatles et les Talking Heads ont chacun leur place dans l’histoire de la musique. Les premiers ont passé les années 1960 à catapulter le rock and roll dans le courant dominant et à ouvrir la voie à l’industrie musicale moderne, s’assurant ainsi la place de groupe le plus influent de tous les temps. Les seconds, comme tous les groupes qui les ont suivis, se sont inspirés des Fab Four pour lancer le post-punk et la new wave dans les années 1970 et 1980.

Outre leur innovation en matière d’enregistrement et de genre musical, les Beatles ont transformé la culture entourant la musique, en particulier pour les jeunes. Leur musique a représenté une génération et a influencé les auditeurs et les musiciens en herbe, y compris les membres de Talking Heads.

Le leader David Byrne a déjà fait part de l’influence du quatuor de Liverpool sur sa vision de la musique, en déclarant à Simon Reynolds : “Non seulement j’entendais des choses qui ne m’intéressaient pas, mais en plus je les écoutais : “Non seulement j’entendais des choses qui semblaient s’adresser à moi et à mes amis, mais c’était un peu n’importe quoi. Tout semblait possible. Il semblait que l’on pouvait faire de la musique avec n’importe quoi, du moment que cela adhérait à une vague structure pop.”

L’influence des Beatles ne s’est pas limitée à l’excentrique leader de Talking Heads : le batteur Chris Frantz a également fait part de son amour pour le groupe dès son plus jeune âge. Dans une interview accordée à The Line of Best Fit, il a évoqué la transcendance générationnelle de leur musique en déclarant : “Est-ce que j’ai été déconcerté par le fait que même ma mère aimait les Beatles ? Pas le moins du monde ! Je veux dire, ça m’a amusé”.

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La première rencontre de Frantz avec le groupe révolutionnaire a eu lieu alors qu’il n’avait que 12 ans, avec “I Want To Hold Your Hand”. Sortie en 1963, cette chanson a été leur premier succès aux États-Unis, comme le rappelle Frantz : “Je pense que je devais avoir environ 12 ans lorsque cette chanson est sortie. Ils sont arrivés aux États-Unis en 1964, n’est-ce pas ? J’avais donc 13 ans et, comme Elvis, ils étaient un véritable phénomène”.

Les Beatles ont rapidement connu le succès et, soudain, “tout le monde, qu’il soit branché, carré ou autre, appréciait les Beatles, en particulier les gens de mon âge. Mais les filles étaient folles d’eux. Je veux dire, vraiment folles”, s’extasie Frantz. “C’est donc la première chanson des Beatles que j’ai entendue, et ils ont continué, comme tout le monde le sait, à écrire de superbes chansons et à devenir de plus en plus intéressants au fur et à mesure qu’ils avançaient.

Il admire particulièrement “les sauts quantiques qu’ils faisaient tous les deux ans, un peu comme les Talking Heads. Ha ! La comparaison est audacieuse, mais elle n’est pas entièrement fausse. Les Talking Heads ont été des pionniers dans leur propre domaine, poussant la théâtralité de leur performance, expérimentant les genres, inventant et réinventant le post-punk. Les deux groupes ont mérité leur place dans l’histoire de la musique.