"A 6,3% en juillet, l'inflation a pris de la vitesse
et le dollar reste incontrôlé", dit le gros titre
au-dessus d'une photo du chaos à l'aéroport intérieur de Buenos Aires
où les bagagistes se sont mis en grève sans préavis
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En un mois, en moyenne générale
nationale, tous postes de dépenses confondus, l’inflation
argentine est passée de 6 % en juin à 6,3 % en juillet.
L’INDEC, l’institut public des statistiques nationales, n’a pas
eu le temps de publier ce chiffre avant la première phase des
élections générales dimanche dernier. Les données ont été rendu
publiques hier dans l’après-midi (le 15 août n’étant pas un
jour férié). Aujourd’hui, elles ne sont pas toujours commentées
dans les éditions imprimées des quotidiens. Plusieurs d’entre eux
ne proposent donc qu’un article en ligne.
Synthèse générale sur l'inflation en juillet
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Ce nouveau rapport mensuel donne
une variation interannuelle de 113,4 % et un cumul depuis
janvier de 60,2 % (pour sept mois consécutifs). Rien qui puisse
aider l’électorat à calmer sa rage contre les partis de
gouvernement même si la variation interannuelle est bel et bien
inférieure à celle du mois dernier (115,6%), ce qui fait espérer
que le ralentissement observé en mai et juin pourrait se confirmer à
plus long terme en pesos constants (le peso vient d’être dévalué
lundi, pour éviter une catastrophe post-électorale sur les
marchés).
Synthèse des variations dans le temps et l'espace
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En juillet, l’alimentation
(hors boissons alcoolisées) présentait en moyenne nationale une
augmentation de 5,8 %. Les deux valeurs extrêmes,
respectivement 3 % et 12,2%, se situaient pour la plus basse
dans le poste de l’habillement et pour la plus élevée dans les
dépenses de communication (téléphonie, Internet).
Tableau des variations régionales
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En ce qui concerne les variations
régionales, on observe peu d’écarts flagrants avec les moyennes
nationales, à l’exception notable des transports publics en
Patagonie, dont les tarifs ont augmenté de 20 %, ce qui fait
monter aussi la moyenne globale de cette région. Elle dépasse d’un
point la moyenne nationale. En plein hiver ! L’époque où les
dépenses de chauffage sont particulièrement lourdes (tandis qu’en
été, ces dépenses ne sont que peu compensées par les coûts de
l’air conditionné).
Le rayon de la viande de bœuf dans un hypermarché
avec ses offres promotionnelles affichées sur les vitres
Photo Emmanuel Fernández
Pour aller plus loin :
lire l’article de Clarín
lire l’article de La Naciónlire le rapport complet de l’INDEC (téléchargeable gratuitement en format pdf).