Au-delà des opinions : George Harrison et l’authenticité des Beatles

George Harrison a déclaré que cela n’avait pas d’importance si la presse et les fans changeaient constamment d’opinion sur les Beatles. Il en avait assez de ce va-et-vient. Les Beatles ont fait leur musique en ignorant complètement les pensées des autres.

George Harrison a déclaré que cela n’avait pas d’importance si les fans et la presse changeaient d’avis sur les Beatles.

En 1987, George a déclaré à Anthony DeCurtis (d’après George Harrison sur George Harrison : Interviews and Encounters) que cela n’avait pas d’importance si les fans et la presse changeaient d’avis sur les Beatles.

DeCurtis a dit qu’il pensait que la presse épargnait les Beatles d’un dur ridicule. Il demande à George s’il voit les choses différemment. George dit que les fans et la presse ont ridiculisé les Beatles de plusieurs façons.

“Nous avons été aimés pendant une période à la fois, puis ils nous ont détestés, puis ils nous ont aimés, puis ils nous ont détestés”, a-t-il dit. “Dans l’histoire des Beatles, nous sommes passés du statut de mignons et adorables tignasses à celui de ces horribles hippies bizarres, pour en ressortir à nouveau.

“Et la presse, vous savez ce qu’elle a tendance à faire, c’est que vous devenez si grand – et pas seulement pour les Beatles, elle le fait tout le temps, je veux dire, avec n’importe qui… Et elle vous fait tellement d’éloges qu’il ne reste plus qu’à commencer à vous démolir. Nous sommes passés par là, et nous en sommes arrivés à un point où il n’y avait plus d’importance, même s’ils avaient une bordée complète sur nous, ils ne pouvaient pas vraiment nous faire tomber.”

George a déclaré que c’était une “grosse blague” que les gens essaient de comprendre les Beatles et leur processus créatif.

Lorsque la presse aimait les Beatles, elle essayait de comprendre les tenants et aboutissants de leur processus créatif. Tout le monde voulait connaître le secret de leur succès. Ils n’en avaient pas vraiment, selon George. Les Beatles faisaient simplement de la musique.

Lors d’une interview en 1967, le Melody Maker (par George Harrison sur George Harrison) demande à George s’il peut expliquer où en sont les Beatles musicalement.

“Nous n’essayons pas de faire quoi que ce soit”, a répondu George. ” C’est la grande blague. C’est une blague cosmique. Tout le monde reçoit nos disques et dit ‘je me demande comment ils ont pensé à ça ?’ ou ‘je me demande ce qu’ils prévoient pour la suite ?’ ou tout ce qu’ils disent.

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“Mais on ne planifie rien du tout. Nous ne faisons rien. Tout ce qu’on fait, c’est continuer à être nous-mêmes. Et ça sort tout seul. C’est les Beatles. Tout ce qu’on essaie de faire maintenant, c’est d’obtenir autant de paix et d’amour que possible. On ne jouera jamais avec l’amour parce qu’on ne peut pas jouer avec la vérité. Tout ce que je dis peut être pris d’un million de façons différentes selon que le lecteur est plus ou moins dérangé.

“Mais les Beatles, c’est juste un hobby, vraiment… ça se fait tout seul. On n’a même pas besoin d’y penser. Les chansons s’écrivent toutes seules. Tout s’arrange tout seul. Tout ce qu’on prend dans la tête et qu’on essaie d’apprendre ou de découvrir… et pourtant le résultat qui sort à l’arrière est toujours bien plus petit que ce qu’on y met.

“Tout est relatif à tout le reste. Nous le savons maintenant. Nous sommes donc arrivés à un point où lorsque les gens disent ‘il n’y a rien d’autre à faire’, nous savons que c’est seulement de là où ils sont. Ils regardent en l’air et pensent qu’on ne peut plus rien faire, mais quand vous êtes là-haut, vous voyez que vous n’avez pas commencé.”

Les Fab Four ont été harcelés

Les Beatles n’avaient pas exactement un processus créatif direct. Ils se contentaient d’absorber autant de musique que possible et de la régurgiter.

George expliquait que lui et les Beatles ne sauraient pas ce qu’ils faisaient avant de l’avoir fait. “Nous sommes naturellement influencés par tout ce qui se passe autour de nous”, a-t-il dit. “Si vous n’étiez pas influencé, vous ne seriez pas capable de faire quoi que ce soit. C’est tout ce que tout est, une influence d’une personne à une autre.

“Nous écrivons des chansons, nous entrons dans les studios, nous les enregistrons et nous essayons de les rendre bonnes.” Cependant, ils étaient harcelés par la presse et même par les maisons de disques. En fin de compte, les Beatles ont fait la musique qu’ils aimaient, et non ce que la presse, les fans ou même les maisons de disques voulaient.