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Cinéma : La fille de Monaco.

Publié le 19 août 2008 par Carlitablog666

Le pitch :

"

Bertrand, avocat d'assises. Brillant. Médiatique. Volubile. Cultivé. Cérébral. Compliqué. Pas très très courageux. Aime les femmes, surtout pour leur parler. Fraîchement arrivé à Monaco pour y assurer la défense d'une meurtrière septuagénaire.
Christophe, agent de sécurité chargé de la protection de Bertrand. Franc. Direct. Taciturne. Sportif. Etudes interrompues en cinquième. Aime les femmes sauf pour leur parler. Admire chez les autres la culture et la maîtrise du langage qui lui font défaut.
Audrey, présentatrice météo sur une chaîne câblée à Monaco. Ambitieuse. Culottée. Sexy. Incontrôlable. N'a pas du tout l'intention de réciter le bulletin météo pendant longtemps.
Comprend assez mal le sens de certains mots, notamment "limites", "tabous", et "scrupules".
Il aurait mieux valu que ces trois-là ne se rencontrent pas..."

Oui je sais, il fallait que ça arrive un jour et c’est ce film qui va prendre.

Il y en a marre des films vendus très largement à l’avance, Louise Bourgoin la nouvelle BB du cinéma français, Fabrice Luchini le roi de la diction en acteur mastodonte quoi qu’il fasse, bientôt la lecture du bottin ouzbek à la Gaîté Montparnasse et puis quoi encore.

Faut stopper le camion du n’importe quoi et vider les gravats.

Luchini dans ce film et dans d’autres est loin d’être à la hauteur de cheville, d’un De Niro, d’un Pacino et sans aller si loin, la salle d’à côté même, il vous suffit de vous rendre où est projeté Batman pour voir des acteurs plus solides. Et si j’étais méchant je dirais des acteurs tout courts.

Et Louise Bourgoin, à qui on n’a rien demandé la pauvre, elle serait une actrice de très grand talent en devenir, ben, et sans lui faire offense , sur ce film cela ne se voit pas du tout, mais alors pas du tout, même pas une étincelle de fulgurance. Même, le vrai acteur du film, Roschdy Zem, est largement en dessous de ses autres prestations.

Quand au film en lui-même, ben c’est nul, aucune atmosphère, c’est écrit avec des pieds au lien des mains, l’intrigue, le décor… tout est à chier.

Et que dire de la fin, dont on devine assez vite l’issue, avec une morale à trois sous pour saupoudrer le tout.

La pauvre écervelée manipulatrice, va se faire tuer par son ancien amant et le troisième larron pour le remercier de l’avoir libéré du diable va encaisser ce meurtre à sa place. N’importe quoi de chez n’importe quoi. Et je vous raconte pas les deux scènes pathétique de fin, avec l’arrivée d’une carte postale venant des îles signée par le dévoué chauffeur et celle où la prisonnière libérée regarde d’un air amusé son brillant avocat faire sa gym en prison.

Si le film dit qu'après ça on va savoir pourquoi on couche, moi je pense plutôt que ça va rendre les gens curé.

N’importe quoi, n’importe quoi, n’importe quoi.

Si en plus de ça vous rajoutez que c’était une avant première avec la population qui va avec vous devez aisément la bonne soirée que j’ai passée.

Si on ajoute à ça, 20 minutes de recherche infructueuse dans les rayons de Virgin pour pouvoir récupérer des bouquins de Debord, le feu d’artifice était total et je ne vous raconte pas la suite.

La journée va être longue, très longue et surtout si vous me croisez… FUYEEEEEEEEEEEEEZ.

Je vous embrasse quand même.

Mais par pitié évitez ce film du moins il paraît que ça en est un.


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