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La Passiflore

Par E_vie_dense
La Passiflore
La Passiflore
Toujours pendant les vacances au pays, j'ai découvert la Passiflore par hasard. D'ailleurs même le propriétaire ne savait pas de quoi il s'agissait. Elles sont là en décoration, comme une haie, à l'entrée de la maison. C'est très joli : on dirait de petits abricots. La fleur est vraiment très belle et l'intérieur du fruit est composé de petites graines rouges. On dirait de la grenade mais c'est franchement insipide au goût et à l'odorat. D'ailleurs, cette semaine, c'est la fleur de la semaine sur le blog de la ville !! Quel hasard !(ici)
Une petite recherche sur la toile et voilà ce qu'on a appris :

Fleur de la passion, fruit de la passion, grenadille, maracuya, selon que l'on parle de la fleur ou du fruit de cette plante grimpante, la passiflore a suscité, c'est le cas de le dire, une véritable passion chez les jardiniers et les conservateurs d'espèces botaniques.
Le nom de « passiflore » vient de ce que la fleur est supposée rappeler la Passion du Christ. Les filaments au centre sont censés représenter la couronne d'épines, d'autant plus qu'ils seraient au nombre de 72, précisément le nombre d'épines, à ce qu'il paraît, qui ornaient la couronne du Christ. De son côté, avec ses trois styles, le pistil représenterait les trois clous utilisés pour sa crucifixion tandis que les cinq étamines teintées de rouge à la base symboliseraient les cinq plaies. Enfin, la feuille à la pointe aiguë représenterait la lance et sa face inférieure, marquée de taches rondes foncées, les 30 pièces d'argent que le perfide Judas reçut pour avoir trahi son maître.
Dans le sud, les Amérindiens se servaient des feuilles en cataplasmes pour soigner les blessures et les ecchymoses.
Quant au jus du fruit, ils s'en servaient pour soigner les douleurs oculaires. Les feuilles broyées avaient la réputation de soulager les hémorroïdes, les brûlures et les éruptions cutanées.
Absente de plusieurs traités traditionnels de matière médicale, la passiflore est restée relativement peu connue malgré ses propriétés sédatives et calmantes bien réelles et son innocuité pour la majorité des gens. À cet égard, on connaît beaucoup mieux la valériane et le houblon, qu'elle accompagne pourtant fréquemment dans les préparations d'herboristerie. Utile contre l'insomnie, les états nerveux (angoisse, hystérie, palpitations), la neurasthénie, l'excitation cérébrale, voire l'épilepsie, elle a également servi à soigner les troubles de la ménopause. Antispasmodique et anodine, elle soulage les névralgies et l'asthme spasmodique.
La passiflore a tout de même fait l'objet de quelques études récentes; ses propriétés anxiolytiques semblent sur la voie d'être confirmées. Elle serait notamment utile pour soigner l'extrême anxiété causée par le sevrage du cannabis, des opiacées ou de l'alcool. On croit aussi qu'elle peut soigner l'azoospermie, c'est-à-dire l'absence de spermatozoïdes dans le sperme, ainsi que la stérilité et la baisse de libido dont souffrent bien souvent les grands consommateurs d'alcool ou les fumeurs invétérés...
Enfin, la passiflore aurait récemment montré des propriétés antitussives qui confirmeraient son usage traditionnel dans l'asthme.
On la prend sous la forme d'une infusion des feuilles à raison d'une cuillerée à dessert par tasse d'eau bouillante, à infuser dix minutes. Prendre deux ou trois tasses par jour entre les repas, dont une au coucher. Les fleurs sont également efficaces, mais comme elles sont plus rares, on se contente généralement des feuilles.
Je n'ai pas besoin de ses propriétés, ni personnes à ma connaissance dans mon entourage. Je n'en ai donc pas pris pour tambouiller mais c'est bon à savoir si un jour le besoin s'en fait sentir.

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